Une offre d’administration de PDA comprend tout d’abord un petit agent, dont la taille oscille entre 100 et 300 Ko, installé sur les systèmes nomades eux-mêmes. Il communique – éventuellement en procédant à un chiffrement – avec un serveur d’administration. Ce dernier ne gère pas forcément une communication directe. En effet, avec certains outils et pour certains systèmes (souvent Palm OS), cette communication passe par un agent intermédiaire installé sur le PC, qui, lui-même, dialogue avec le PDA via le mécanisme de synchronisation prévu par le constructeur – HotSync chez Palm, ActiveSync chez Microsoft. D’autres produits s’affranchissent de cet agent intermédiaire, mais pas d’une connexion via le PC, dont le rôle se réduit alors à celui de proxy durant le dialogue. Seuls les produits supportant une communication vraiment directe permettent l’administration de PDA équipant des forces mobiles, qui se connectent de n’importe où, via un modem ou un GSM. Le rôle de l’agent hébergé par le PDA est comparable à celui présent sur un PC portable. Il tient à jour en permanence l’inventaire matériel et logiciel, détecte ou initialise une connexion, authentifie l’utilisateur, remonte les informations d’inventaire et recherche le package logiciel qui lui est destiné. En outre, avec certains produits, il réceptionne et exécute des scripts consistant, par exemple, à libérer de l’espace mémoire en cas de dépassement d’un seuil, à lancer une procédure de synchronisation avec une base de données centrale, ou à mettre à jour le système lorsque sa version est jugée trop ancienne. Côté serveur d’administration, une console permet de gérer les utilisateurs, de préparer des packages et d’écrire les scripts envoyés vers les PDA ou d’autres scripts, destinés à réaliser des traitements tournés vers le système d’information. Et ce afin, par exemple, de préparer les fichiers de données destinés aux PDA.
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