Le gouvernement suédois a annoncé jeudi son intention de sévir davantage contre les pirates informatiques, à un moment où le pays est la cible d’attaques répétées liées à l’affaire de viol dans laquelle sa justice veut entendre le fondateur de WikiLeaks Julian Assange.
Un besoin de coller à l’air du temps ?
« Le gouvernement a décidé aujourd’hui d’étendre le champ de la commission sur le piratage informatique pour examiner des peines plus lourdes pour les vols de données à grande échelle et autres attaques contre les systèmes informatiques », a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué. « L’échelle des peines pour le vol de données n’a pas changé depuis qu’elles ont été créées il y a près de 30 ans », a-t-il relevé. Or, selon lui, « il y a des signes selon lesquels la tendance est à des attaques de plus en plus dangereuses et importantes contre les systèmes informatiques, par exemple les intrusions dans les données ou les attaques visant à inonder les serveurs des banques ou des administrations ».
Le temps de légiférer
Les nouvelles peines devraient prendre du temps à arriver dans le code pénal, puisque la commission en question doit rendre ses travaux le 3 juin. De multiples vagues d’attaques via Internet ont touché la Suède depuis l’été, rendant provisoirement inaccessibles certains sites parmi les plus visités du pays. La police suédoise a indiqué qu’il pouvait y avoir un lien avec l’affaire Assange. Des internautes se réclamant du groupe Anonymous ont également dit reprocher à la Suède la saisie par la police début octobre de serveurs de l’hébergeur PeRiQuito (PRQ), qui a offert ses services à des sites Web controversés
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