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La stratégie de communication d’un éditeur passée au crible

1 – Depuis combien de temps faites-vous de la publicité en ligne ?Notre première campagne a été diffusée sur les sites web des Échos et de…

1 – Depuis combien de temps faites-vous de la publicité en ligne ?

Notre première campagne a été diffusée sur les sites web des Échos et de La Tribune en mai 2000. Nous faisions alors des communications très “standard” en bannières Gif.

2 – Comment définissez-vous votre stratégie de communication plurimédia ?

Conscients que nous avions un large déficit de notoriété, nous avons décidé de communiquer tout au long de l’année sur l’ensemble des médias, avec le principe du “parcours médias”. Il consiste à communiquer auprès de notre cible tout au long de la journée : dès son réveil à la radio, au cours de la journée via la presse et internet, puis le soir à la télévision. En exploitant la synergie des médias et en multipliant les formes, nous espérons obtenir une meilleure visibilité et mémorisation de la marque. Les médias puissants (télévision ou affichage) remplissent l’objectif de notoriété, mais n’offrent pas la possibilité de développer un message suffisamment étoffé pour améliorer l’image de l’entreprise et lui associer celle d’une société spécialisée dans les architectures internet. C’est ici que le Net intervient. La multiplication des messages adaptés à chaque cible et l’association de la marque aux sites web de référence dans chaque univers remplissent au mieux cet objectif d’enrichissement d’image. Mais pour une efficacité optimale, il reste indispensable de gérer une totale cohérence créative entre les médias.

3 – Adoptez-vous une stratégie média différente selon vos offres ?

Nous avons en effet une approche différenciée par ligne de produits, en fonction des audiences visées. Sur nos offres CRM, par exemple, nous avons choisi de concentrer notre présence exclusivement sur internet afin de toucher les directeurs et responsables marketing pour lesquels ce média constitue un véritable outil de travail. A contrario, pour nos offres destinées aux responsables RH ou logistique, une population peu utilisatrice du web, il était primordial de conserver le “mix” presse/web.

4 – Que vous apporte la publicité en ligne ?

Plusieurs choses. Tout d’abord, une forte réactivité pour les inscriptions aux événements. Ainsi, 80 % des participants à notre Leadership Summit du 6 juin dernier se sont inscrits via le web (1 000 DSI et chefs d’entreprise). Ensuite, grâce à la capacité de ciblage d’internet, nous avons été en mesure de mener des opérations très ciblées de communication de produits destinés aux cabinets d’audit, en nous appuyant sur leur adresse IP. Enfin, la richesse du Net en terme de forme de communication nous autorise à travailler sur différents objectifs, qu’ils soient de visibilité ou de génération de listes de prospects (leads).

5 – Avez-vous une idée du retour sur investissement de la publicité en ligne par rapport à celle diffusée dans les autres médias ?

Aujourd’hui, les résultats directs que nous connaissons concernent l’apport du on line sur la participation à nos événements et séminaires. Et c’est un vrai succès.

6 – Pourriez-vous nous présenter une campagne spécifique et nous indiquer vos budgets consacrés à l’affichage, à la presse, au web…

Concernant la campagne de notoriété que nous menons tout au long de l’année 2002, la répartition budgétaire est la suivante : 50 % pour la presse, 30 % pour la radio, 5 % pour la TV et 15 % pour le web. Pour son meilleur rapport puissance/affinité, la presse demeure un média prioritaire pour toucher les leaders économiques et les décideurs IT. Le sponsoring en radio et en TV enrichit limage PeopleSoft en récupérant les valeurs véhiculées par les émissions sponsorisées. Le web est utilisé comme relais de la communication off line avec des formats à forte émergence.

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Juliette Fauchet