Bâtir une place de marché impose de surmonter plusieurs problèmes : la gestion des clients, des fournisseurs qui y participent et du catalogue des produits, la connexion à la plate-forme de leurs progiciels, etc. “A cause de toutes ces difficultés, que nous ne maîtrisions aucunement, nous avons préféré confier notre projet à un intégrateur comme CSC plutôt que le gérer nous-mêmes ou faire appel à un éditeur de logiciels “, explique Ralf Kiermaier, le PDG de Twin-Gears, petite entreprise allemande de soixante personnes. Celle-ci a été constituée en 2000 pour créer une place de marché dédiée aux roulements à billes.
Un prestataire qui s’engage financièrement
Se reposer sur un intégrateur était, pour la société, un gage de neutralité en matière de choix de technologies à mettre en place. A la fin de l’année dernière, CSC a été retenu. Ce prestataire a su convaincre la start up en raison de son expérience en matière de construction de carrefours d’affaires électroniques. Un autre critère a pesé sur la décision de Twin-Gears : le fait que CSC ne prenne pas uniquement en compte les aspects techniques du projet, mais qu’il comprenne aussi les enjeux économiques de la plate-forme. A telle enseigne que “CSC a exprimé sa volonté de prendre une part du capital de Twin-Gears à hauteur des services qu’il allait nous rendre “, poursuit Ralf Kiermaier.L’une des grandes difficultés a consisté à adapter aux processus commerciaux envisagés la solution logicielle standard retenue – MarketMaker, de Digital River – , associée à l’outil d’intégration d’applications eGate, de SeeBeyond. Leur connexion ne s’est d’ailleurs pas faite aisément. Le coût total du projet, des logiciels et des services est d’environ 5 millions de marks. La place de marché a ouvert en mai.
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