Tout est parti d’un projet de vidéo sur IP développé sous licence
GPL, il y a quatre ans, par quatre élèves ingénieurs de l’École centrale. On aboutit aujourd’hui à une architecture complète adaptée à la diffusion sur IP de programmes
TV et de vidéo à la demande.
Déjà de nombreux contacts lors du projet
‘ De nombreuses sociétés nous ont contactés lors du projet, tels 3Com, ATT, BT, Cisco, Dassault Aviation et France Télécom ‘, explique Damien Lucas, l’un des ingénieurs. Face à cet
intérêt, les élèves ont monté leur entreprise, baptisée Anevia.Les produits développés comprennent un serveur de flux vidéo acceptant tout type de source : câble, hertzien, TNT, direct, satellite. La cible est la diffusion de haute qualité (au moins niveau TV).
‘ Cela va
d’une définition de 640 x 480, diffusée à 800 kbit/s en
MPeg-4, à de la haute définition HDTV (1 920 x 1 080) à 80 Mbit/s ‘, poursuit Damien Lucas.Anevia propose aussi un lecteur multimédia et une passerelle d’adaptation des flux aux contraintes du réseau sous-jacent, pour les mobiles, par exemple. En France, l’opérateur Free a retenu Anevia pour ses futurs services
de vidéo à la demande. À Toronto (Canada), la solution d’Anevia sert à l’encodage d’opéras et de chaînes hertziennes ou satellites. À Londres, elle sert à de la vidéo à la demande et à la retransmission de la
TNT.‘ Nous respectons les standards, MPeg-2, MPeg-4 et bientôt H.264, ajoute Damien Lucas, en visant le meilleur rapport qualité-prix ‘. L’encodeur est compatible
avec les set top boxes (STB) de Telsey, Amino Communications et Pace. Anevia travaille d’ailleurs en collaboration avec Amino, afin d’étoffer leur STB. Les protocoles IPv4 et
IPv6 sont supportés.
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