Personne ne commande une caisse de vin pour la déguster dans la journée qui suit. Voilà pourquoi 1855. com n’a pas estimé nécessaire de stocker ses quinze mille références et de les livrer sous quarante-huit heures. Fondée en 1995, cette start up de quarante-cinq salariés fait appel à un réseau de producteurs. Et, dans ce secteur très concurrentiel , elle applique électroniquement l’une des anciennes recettes du commerce : d’abord satisfaire le client.Il n’y a donc pas de mystère à ce que son chiffre d’affaires soit réalisé pour une moitié seulement via internet.Un système propriétaire utilisant Filemaker Pro a été réalisé par l’équipe interne de dix informaticiens. Le système tourne sur des iMac G4 en réseau. Le site est, lui, sous-traité à La Source et son hébergement à Interface.Une fois saisie, la commande déclenche un ordre d’achat qui est faxé aux fournisseurs. Faxé, car la plupart des mille trois cents petits producteurs vinicoles de 1855. com sont peu branchés sur le net. Le bon de préparation – qui est écrit au format d’EDI (échange de données informatisé) cette fois – est envoyé à la plate-forme de composition des commandes, en région parisienne. “Pour quelques centaines de milliers de francs, nous avons développé un logiciel spécifique qui a été structuré en fonction du métier que nous exerçons. Ce qui n’est pas possible avec les progiciels du marché”, oppose Thierry Maincent, cofondateur et directeur technique de 1855. com. Dans un premier temps, du moins, car il reconnaît que la croissance de la jeune pousse rendra nécessaire une évolution de ce type.
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