EDS, le groupe américain de services informatiques, n’échappe pas aux aléas de l’économie. Il va réduire ses effectifs de 3 à 4 % d’ici à 2003. Le groupe emploie aujourd’hui 138 000 personnes dans une soixantaine de pays, et ce plan de suppression d’effectif touchera près de 4 300 postes. Le nombre de postes concernant la France n’est pas communiqué. Dans un premier temps, la SSII prévoit de licencier de 800 à 1 000 personnes d’ici à la fin de l’année, et un millier en 2003. Cette mesure sera suivie d’une réduction des frais généraux de 75 millions de dollars. “Dans ce plan de licenciement, il faut compter le processus de relocalisation d’actifs réaffectés dans les pays où le coût de développement est le moins cher. Tels le Brésil, l’Inde, l’Irlande, la Tchécoslovaquie, ou encore l’Egypte”, explique Francis Jubert, le porte-parole d’EDS France. 1 500 personnes font déjà l’objet d’une réaffectation de poste à l’intérieur du groupe ?” notamment dans les centres de développement d’applications répartis dans le monde. “Ainsi EDS réaffirme-t-il sa stratégie de renforcement de la délocalisation et son approche offshore. Et ce à des prix compétitifs”, ajoute Francis Jubert. EDS lance ce plan après l’annonce, en septembre dernier, d’un avertissement sur résultat, puis d’une chute de l’action en Bourse. Aujourd’hui, la SSII essuie une baisse de 3 % de ses revenus du troisième trimestre, passant de 5,56 milliards de dollars en 2001 à 5,41 milliards. Il est vrai qu’EDS subit le ralentissement des dépenses informatiques des grandes entreprises, la rareté des nouvelles signatures de contrats, la baisse des prix, ainsi que la faillite de certains de ses grands clients, tel US Airways.
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