Les gens du marketing ne savent vraiment plus quoi inventer. Après la souris multicolore, celle avec des ” zoreilles “, la lilliputienne de l’iMac et en attendant celle avec des poils, voici l’iFeel Mouse de Logitech, la souris qui vibre en fonction de ce que l’on pointe. On passe sur un menu et ” boink ! “. Sur une icône et ” plunk ! “. Un lien hypertexte et ” chtack ! “. A chaque fois, la bestiole vibre, on entend un drôle de bruit et on sent comme un ” truc ” à l’intérieur de l’animal.Au départ, c’est plutôt amusant. Alors j’ai essayé tous les effets possibles et surfé sur les sites soi-disant optimisés. Mais c’est toujours la même rengaine : on passe sur une zone active et ” doing ! ” La souris vibre… plus ou moins. C’est marrant dix minutes, mais ça devient vite lassant. Au bout d’une heure, ça m’a tellement énervé que j’ai carrément désactivé les vibrations.Mais comme l’idée est rigolote et la technologie plutôt sympa, je me suis dit qu’elle pouvait quand même servir à quelque chose d’utile. A en croire Logitech, l’iFeel Mouse n’est pas là pour aider ceux qui ont des problèmes de vision. Elle se veut ” un produit grand public qui facilite le commerce électronique (sic) “. J’ai donc cherché des idées dans ce sens.La première application qui m’est venue à l’esprit est le porno. D’aucuns diront que je suis obsédé. On mettrait la souris bien au chaud, et ses vibrations seraient synchronisées. Imaginez le malheur que ferait un site optimisé pour cette technologie. Elle ferait un malheur dans la rubrique massage de La Redoute.Pour les enfants, elle pourrait aussi se transformer en Tamagochi moderne. Le principe resterait le même, mais au lieu de biper quand il a faim, l’animal n’aurait qu’à vibrer. Pour corser le jeu, toutes les émotions ?” ennui, peur… ?” correspondraient à une sensation que l’on devrait reconnaître. Et comme les Pokemon, il faudra collectionner les 376 vibrations pour devenir un maître Tamagosouris. “Le mien, il arrive à faire“zloum, chtack, prrr”. Et le tien ?”Et pourquoi pas un site d’aérobic du métacarpe ? Les sportifs en chambre pourraient ainsi se muscler les doigts et le poignet en répondant aux vibrations de la souris. ” Et un et deux, on lève l’index. Et trois et quatre, on plie le pouce. ” C’est l’idéal pour éviter le syndrome du canal carpien ?” vous savez les lésions que l’on risque à tripoter de façon trop répétitive les touches du clavier.On peut imaginer tout un tas d’autres applications : un module qui ferait vibrer la souris au rythme des MP3. Un virus SHELOVESME qui ferait frémir la souris d’amour dès quon la déplace tendrement. Bref, les idées ne manquent pas. Par contre, les bonnes idées…Prochaine chronique le mercredi 11 octobre
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