Alors que l’ i-mode vient à peine de débarquer en France, les utilisateurs assistent déjà à la naissance d’une offre pléthorique. Les banques voient dans la technologie créée par NTT DoCoMo un moyen de fidéliser leur clientèle. Ainsi, la Société Générale vient de lancer son offre i-mode.Dorénavant, ses clients pourront consulter sur leurs portables l’historique de leurs comptes, les encours de leurs cartes bancaires, faire opposition à leurs chéquiers, déclarer leurs sinistres assurances… gratuitement.Cette nouvelle offre s’ancre directement dans la stratégie multicanal de la banque. Elle complète ainsi sa palette de services à distance : site Internet, accès par téléphone, WAP, alerte SMS… Reste que l’i-mode ne concernera qu’une partie infinitésimale des quelque 13,4 millions de clients de la banque. Il faut obligatoirement être abonné chez Bouygues Telecom pour avoir accès à l’i-mode, l ‘opérateur ayant signé un contrat d’exclusivité sur la France.” Notre approche est expérimentale. Nous ne sommes pas dans le quantitatif. Il s’agit plus d’une approche marketing par laquelle nous voulons apporter une réponse à la demande de nos clients. Nous voulons donner une image positive. En théorie, nous pourrions toucher de nombreux clients, puisqu’un quart d’entre eux sont des abonnés de Bouygues Telecom “, commente Karine-Elena Weill, responsable des services mobiles à la Société Générale.D’autres banques proposent des services de ce type, sur WAP cette fois. Les clients de BNP Paribas, par exemple, peuvent gérer leurs comptes via leur portable. Seule condition, être abonné au service BNP Net ou s’acquitter d’un abonnement mensuel de 3,80 euros.Si certaines banques n’hésitent pas à sauter le pas vers la mobilité, d’autres ne dispensent que les ” classiques ” services de téléphonie ou Internet. C’est le cas du Crédit Agricole, ou de Banque Bibop France.Plus étonnant, les banques à distance Egg et ING Direct ne proposent pas ce type de services à leurs clients. “Atteindre nos clients par SMS ou WAP n’est pas une de nos priorités de développement. D’autant que les banques qui proposent ces services les font payer. Nous préférons développer notre offre produits et rester gratuit “, conclut-on chez Egg.
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