Comme elle le fait depuis 1997, la Société Générale (*) embauchera cette année des informaticiens pour sa branche banque de détail. Ceux-ci lui permettront de mener à bien ses nombreux projets reposant sur des technologies variées. Deux d’entre eux sont prioritaires : d’une part la mise en place d’un système intégré de distribution multicanal ?” minitel, serveurs vocaux, banque en ligne via quatre portails dédiés, télévision interactive, services WAP et messages d’alerte en push (technologie du pousser-tirer) sur téléphones portables. Et d’autre part, la gestion affinée de la relation client basée sur le progiciel Siebel. Parmi les autres projets, on trouve aussi le développement de sites internet et intranet, ainsi que l’entrepôt et l’exploration de données. Au lieu de définir pour l’avenir des quotas entre ressources internes et externes, la direction des systèmes d’information (DSI) de la banque de détail préfère afficher sa “volonté de maîtriser en interne les postes stratégiques en faisant entrer de façon continue de jeunes talents”. C’est ce que souligne Erik-Gérard Buis, responsable du développement des compétences des informaticiens pour la banque de détail. Ces ingénieurs débutants seront intégrés ” en proportions égales ” avec des candidats confirmés disposant généralement, de surcroît, d’une expertise fonctionnelle et/ou technique.
Une dimension supplémentaire aux informaticiens
Une fois dans la place, la plupart des recrues évolueront au sein de la DSI. Par exemple, les ingénieurs de développement pourront soit diriger des projets pendant une période donnée, soit exercer des responsabilités au sein de la production ou dans des fonctions transversales comme la sécurité, puis revenir à leur fonction d’origine. “Ces allers-retours apportent une dimension supplémentaire à nos informaticiens”, ajoute Erik-Gérard Buis. Quelques-uns auront aussi la possibilité d’évoluer vers les métiers bancaires en liaison avec l’informatique. Par exemple, les maîtrises d’ouvrage dans les directions opérationnelles.En sachant que la banque maintient des passerelles entre ses branches. Enfin, la mise en place des trente-cinq heures à partir de cette année dans toute l’entreprise ne modifiera pas l’horaire journalier à la DSI. Mais elle ajoutera une vingtaine de jours supplémentaires de réduction du temps de travail pour les informaticiens.(*) Classée quatrième dans son secteur d’activité. Lequel est moyennement prisé par les informaticiens, selon notre dernière enquête 01 Informatique/IFOP sur les “entreprises préférées des informaticiens”.
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