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La Société du canal de Provence gère de près ses 7 000 équipements

La SCP s’est dotée d’un nouveau système de gestion de la maintenance assistée par ordinateur. Ce qui facilite la maintenance des équipements et la planification de leur renouvellement.

Gérer un canal signifie surveiller, maintenir et renouveler les équipements de son réseau hydraulique. Exploitant plus de 120 kilomètres de canaux à ciel ouvert et 5 000 kilomètres de canalisation, la Société du canal de Provence (SCP) utilise, depuis le début de l’année, un nouveau système de GMAO (Gestion de la maintenance assistée par ordinateur) aidant à mieux connaître les équipements et à planifier leur renouvellement. Tout cela s’appuie sur dix ans d’historique des matériels provenant du logiciel précédent.
Le nouveau produit, Carl Master, de l’éditeur Carl International, décrit précisément les quelque sept mille équipements gérés, avec leurs constituants. L’introduction, dans le produit, de la description fine des bâtiments et des ouvrages de génie civil est en cours. La meilleure connaissance du parc rejaillit sur la précision des appels d’offres de sous-traitance. Autre axe d’utilisation du logiciel : le suivi de la maintenance, qui aide à prévoir les changements de matériels. Les techniciens enregistrent directement leur rapport d’intervention sur PC ou confient cette saisie au secrétariat. La société compte une quarantaine d’agents de maintenance et fait appel à une vingtaine d’entreprises sous-traitantes spécialisées. Elles réalisent les deux tiers des opérations de maintenance. L’outil de GMAO s’interface avec l’application de facturation des interventions sous-traitées, ce qui donne une trace complète de ces activités.

Sensibiliser les exploitants

Les agents de maintenance n’ont pas été désorientés par Carl Master, car ils utilisaient son prédécesseur, le logiciel de GMAO Polymaint, de la société Polymon. Ce n’était pas le cas du personnel d’exploitation du canal, une centaine de personnes. “Pour les exploitants, plus habitués à intervenir seulement sur le terrain, il faut maintenant saisir un compte rendu de chaque intervention, explique Jacques Meylan, directeur de l’exploitation de la SCP. De nombreuses actions de sensibilisation seront très certainement nécessaires avant que les informations saisies permettent d’obtenir des bilans exploitables. Il faut que les exploitants aient des informations en retour pour valoriser le travail de saisie effectué.” Un aspect de l’utili-sation du logiciel que la SCP va développer.

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Boris Perzinsky