Les trains démarrent doucement. Lorsque, début avril, on se rendait sur le site sncf.com, un mot de l’entreprise surgissait à l’écran pour s’excuser de la lenteur des connexions. “ Nos équipes techniques travaillent à rétablir la situation. Veuillez patienter…” On se croirait dans un train en rade entre Troyes et Vesoul. On espère que ce retard à l’allumage ne se prolongera pas, car le nouveau site de la SNCF, lancé en pleine grève, début avril, se veut un grand progrès sur le plan de l’ergonomie. “ Nous avons entièrement refondu le dialogue de réservation “, explique Denis Wathier, patron de la filiale internet. Cette dernière se fait en trois clics (dixit la SNCF, nous, on en a compté quatre), contre neuf auparavant. Et le client dispose aussi d’un compte où il peut mémoriser ses préférences de voyage, ce qui lui évite de les retaper à chaque commande.
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