Pas toujours facile de s’occuper pendant les 2 h 20 d’un Paris-Strasbourg. Les passagers du TGV-Est auront à leur disposition de nouvelles activités. La SNCF équipe les 52 rames de la ligne de bornes Wi-Fi. Dès le 1er décembre prochain, les voyageurs auront accès à Internet et à un portail de contenus développé pour l’occasion.
Ce service ne sera pas compris dans le prix du billet. Il faudra débourser 4,99 euros pour une heure de connexion. Ou compter 9,99 euros pour l’ensemble du trajet quelle que soit la ville de destination. Des tarifs onéreux pour certains, mais qui restent somme toute inférieurs à ceux pratiqués par le Thalys. Si la connexion est offerte pour les passagers de Comfort 1 (l’équivalent de la première classe), l’accès Wi-Fi est commercialisé en Comfort 2, 6,50 euros de l’heure ou 13 euros pour tout le trajet d’après le site Internet de la société.
Connexion et contenus
La SNCF présente son service comme une « offre inédite ». Le Wi-Fi à bord des trains n’est pourtant pas une première. Depuis trois ans, le Thalys propose une connexion Internet à ses passagers. Sans compter des tests qui se sont éternisés, la SNCF,oublie un peu vite qu’elle a elle-même testé le Wi-Fi à bord des trains en 2003, avant de l’abandonner pour des raisons techniques. L’entreprise ferroviaire proposait à ses clients de la ligne Paris-Bordeaux-Pau de consulter leurs e-mails et d’accéder à une sélection d’informations ou de divertissements. Un concept que l’on retrouve aujourd’hui avec la box TGV.
Le service de la SNCF se veut aussi un portail de contenus : films, cours de cuisine, documentaires, concerts, city guides auxquels les voyageurs accèderont dès qu’ils se connecteront en Wi-Fi. Mais pour en bénéficier, il faudra encore mettre la main à la poche. Comptez 2,99 euros le cours de langues, 5, 49 euros le film récent, 0,49 euro le city guide. Le paiement se fait par carte bancaire ou carte prépayée. D’un montant de 10 euros, celles-ci seront disponibles à bord des trains ou dans les gares TGV.
Ce test commercial devrait durer un an. A l’issue de cette période le groupe ferroviaire décidera de la viabilité ou non de son projet. Il pourrait alors être étendu aux autres lignes du TGV.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
