La SNCF met sur les rails son portail d'achat

Les premiers avis de marché tests ont été publiés le 4 mai dernier sur le site réservé aux fournisseurs de la SNCF. Et comme elle le fait quand elle inaugure une nouvelle ligne TGV, l’entreprise déploie son portail
d’achat sur internet avec prudence. Annoncé en 2003, le système vient tout juste d’entrer en phase de déploiement.A pleine vitesse, en 2007, plus de 5 000 agents l’utiliseront en interne pour gérer un million de commandes annuelles. Pour un montant total d’achat de 4 milliards d’euros. Une fois lancée, la
procédure ne doit pas dérailler. Son rôle ? Servir de support à la définition de la stratégie d’achats, à l’automatisation de tâches administratives, à la réduction des acquisitions hors contrats négociés et au renforcement de la
traçabilité des dossiers.

Une véritable place de marché

‘ La SNCF entend utiliser toutes les potentialités des technologies de l’information, met en avant Jean-Pierre Menanteau, directeur des finances, des achats, des systèmes d’information et
des télécommunications (Fast) de la SNCF. Le portail achats est un élément clé de notre programme ERP [progiciel de gestion intégré, NDLR] qui vise à porter les métiers, les processus, et les systèmes de gestion
internes au niveau des toutes meilleures pratiques des grandes entreprises européennes. ‘Mieux qu’un simple portail d’achat, c’est une véritable place de marché liée à la comptabilité de l’entreprise qui est en construction. Elle exploite les modules eProcurement, Achats et Strategic
Sourcing, de Peoplesoft Enterprise, mis en ?”uvre par un groupement CSC/Bull.En amont, les acheteurs de la SNCF bénéficient ainsi d’un outil de sourcing pour assurer la gestion des appels d’offres en ligne, lancer des enchères inversées, élaborer une stratégie de catégorisation des achats, et
référencer les fournisseurs. En aval, la place de marché se complète d’un outil de dématérialisation des factures et de comptabilité fournisseurs, lié au système financier de la société.