Dans un communiqué publié ce jour, la SNCF affirme qu’elle est “très satisfaite de sa collaboration avec Télécom Développement, ainsi que de l’expansion remarquable réalisée par sa filiale, notamment sur Internet. Contrairement aux informations publiées dans La Tribune du 14 mars, elle n’envisage pas de céder le contrôle de Télécom Développement.”
Nantie d’une importante infrastructure en matière de réseau de télécommunications et souhaitant désormais le valoriser au maximum, la SNCF s’est liée en 1997 à Cégétel dans le cadre de Télécom Développement, où elle est actionnaire majoritaire avec 50,01 % des parts.
Une infrastructure adaptée au trafic des données et des images
Confrontée à un important besoin de liquidités pour assurer un investissement de 1,52 milliard prévu dans le cadre d’un projet de développement sur cinq ans, la SNCF affiche également ?” selon des propos récemment tenus par son PDG Louis Gallois ?” un intérêt marqué pour des acquisitions dans l’espace européen.
La forte valorisation aujourd’hui atteinte en Bourse par les entreprises de télécommunications aurait donc pu l’inciter à se désengager prématurément du pacte d’actionnaire qui la lie à Cégétel.
Bénéficiant d’une infrastructure bien adaptée au trafic des données et des images, et drainant à présent jusqu’à 20 % du trafic longue distance, Télécom Développement est l’une des pièces maîtresse de Vivendi ?” détenteur de 44 % de Cégétel ?” dans le cadre d’un réseau européen d’envergure l’unissant aux infrastructures du britannique Vodaphone et de lallemand Mannesmann, récemment acquis par ce dernier.
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