La SNCF a choisi Cegetel, associé à Télécom Dévéloppement, pour relier les systèmes d’information de ses mille huit cents établissements (gares, boutiques, etc.) répartis sur l’Hexagone. Le réseau, baptisé Comète, transportera les flux applicatifs internes ?” de la messagerie à la gestion opérationnelle (fret, localisation des trains, gestion du trafic ferroviaire), en passant par les PGI (administration financière, ressources humaines). Comète utilisera le protocole IP et sera doté du Mutiprotocol Label Switching (MPLS). Un standard bien adapté aux réseaux privés, pour lesquels il offre une meilleure gestion de la qualité de service et des priorités des flux. Ce VPN IP remplacera le réseau actuel, à base de relais de trame et de X25.Bien que la SNCF et Cegetel soient déjà très proches ?” au sein de leur filiale commune Télécom Développement ?”, l’opérateur nie avoir été favorisé. “Dans un précédent appel d’offres, France Télécom avait été retenu”, rappelle Francis Costamagna, directeur de la division grands comptes. En août 2001, la SNCF avait préféré l’opérateur historique pour son réseau Mosaïque, qui relie les terminaux de distribution Socrate. Cette fois, Cegetel a coiffé son éternel rival, au terme d’un appel d’offres lancé en mai 2001.
Une infrastructure opérationnelle dès 2003
L’accord court sur cinq ans, et dépasserait le montant du contrat Mosaïque (61 millions d’euros). Cegetel affectera dix personnes à l’administration et à l’évolution du réseau. “Nous commencerons le déploiement cette année. Il faut revoir toute l’architecture. Le réseau sera opérationnel en 2003”. C’est le plus gros succès de l’opérateur en matière de VPN IP/MPLS, qui donne lieu à une rude bataille sur le sol français. Cegetel affiche une bonne dizaine de clients et il est en course pour une demi-douzaine de gros contrats.
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