L’info a rapidement fait le tour du Net. Peu avant midi, le site sncf.com a affiché pendant plusieurs minutes sur sa page d’accueil une annonce dramatique : « Une explosion d’origine inconnue s’est produite aujourd’hui vers 8 heures à bord du TGV 1234, à proximité de Mâcon. Les premières estimations des pompiers feraient état de 102 morts et 380 blessés […]. » Le message s’accompagne d’un numéro de téléphone à joindre pour obtenir des renseignements sur les victimes.
Bref, le communiqué est on ne peut plus crédible, et pourtant, aucun média sérieux ne relaie l’information. Sur Twitter, l’explication fuse quelques minutes après : le site sncf.com serait victime d’un piratage.
Mais le suspens ne dure pas longtemps. Dans un communiqué, la SNCF s’explique sur l’origine de cet incident, qui ne serait pas lié à une intrusion sur son site :
« La SNCF travaille de manière continue à l’anticipation de situations perturbées pouvant aller jusqu’à des situations exceptionnelles. Chaque mois, elle organise des exercices de simulation de ces situations. »
Autrement dit, ce communiqué alarmiste a été mis en ligne par erreur, dans le cadre d’un exercice de simulation. Pour le service de communication de la SNCF, cet épisode a aussi donné lieu à un bel exercice… de gestion de crise.
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