Tous les ans, une fois son quota atteint, l’INS (Immigration and Naturalization Service) cesse de délivrer des visas H1-B, destinés aux spécialistes high-tech étrangers. En 1999, ce seuil a été atteint en juin. Cette année, la totalité des 115 000 visas prévus était écoulée dès le début du mois d’avril. Or les entreprises de la Silicon Valley crient à l’asphyxie. Afin de régler ce problème à long terme, le Congrès a examiné plusieurs propositions de loi.Le nombre annuel de visas H1-B sera porté à 200 000 jusqu’en 2003, puis redescendra à 65 000 en 2004, son niveau de 1998. L’une des autres propositions, soutenue par Diane Feinstein, sénateur de Californie, concerne la formation, ‘ clé, à long terme, pour résoudre le problème des visas H1-B ‘. Il s’agit d’exempter de visa les étrangers qui auront obtenu un master aux Etats-Unis, ainsi que ceux qui viennent travailler dans des universités ou des instituts de recherche américains.
Des unités de développement à l’étranger
Une autre proposition, déposée auprès de la Chambre des représentants, s’en prend aux ‘ job shops ‘. Le but est de doubler le prix des visa H1-B pour ces entreprises qui font venir des étrangers ?” en provenance d’Inde, notamment ?”, les paient moins cher et les ‘ placent ‘ dans des entreprises de haute technologie. Cela permettra d’augmenter les subsides des universités scientifiques locales. Mais qu’importe le moyen, car, pour la responsable du personnel et de l’éducation d’Intel, Jennifer Verderey ‘ lessentiel est bien de répondre aux besoins croissants de l’industrie ‘. Déjà, plusieurs compagnies contournent le problème en installant des unités de développement à l’étranger. L’Inde, connue pour disposer d’un vaste réservoir de programmeurs de haut niveau, est même devenue l’un des pays les plus en vogue chez les sociétés américaines de logiciel.
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