- Trois platines vidéo Blu-Ray ou HD DVD
- La sélection de ‘ Micro Hebdo ‘
Premier : Toshiba HD-E1 (HD DVD)
Sobre et élégante, la platine HD-E1 est ornée du seul bouton de mise sous tension et, sous un volet rabattable, des contrôles de lecture (Play, Pause, Stop, etc.). La télécommande, elle, comporte plusieurs dizaines de touches et
un étonnant pavé directionnel à huit flèches. Des sorties analogiques séparées sont disponibles pour les systèmes 5.1, mais pas 7.1. Cela n’a rien d’illogique, ce modèle ne décodant le Dolby Digital Plus (ou HD) et le DTS HD qu’en 5.1…
une limitation qui le prive de la mention très bien. Car pour le reste, il a passé haut la main tous nos tests : dégradés, fluidité, arrêt sur image, la qualité d’image n’a jamais été prise en défaut. Quant aux deux prises USB, encore
inactives, elles permettront dans l’avenir (après mise à jour) de lire des images depuis une clé USB ou un disque externe.
Deuxième : Panasonic DMP-BD1000 (Blu-Ray)
Panasonic nous a habitués à de la qualité… et à des prix élevés. Le constructeur le confirme avec cette platine qui produit sans doute la meilleure image possible à partir de disques BD encodés en Mpeg-2. Une supériorité
due à ses processeurs de signaux numériques, des composants qui ont fait leurs preuves dans tous les appareils de la marque. Les dégradés sont lissés, les couleurs plus subtiles, la fluidité des mouvements parfaite. Qu’est-ce que cela donnera avec
des disques BD encodés en H.264 ! La panoplie de connecteurs est complète, avec notamment des sorties audio 7.1 séparées et une prise Péritel, bien pratique pour raccorder le BD1000 à un téléviseur ordinaire. Seule la télécommande, épaisse et
peu pratique, laisse à désirer. Un lecteur BD très performant, mais pour amateurs fortunés.
Troisième : Samsung BD-P1000 (Blu-Ray)
Mêmes films, même écran et pourtant, au final, une qualité d’image sensiblement inférieure à celle du Panasonic BD1000. La platine Samsung a pourtant des arguments en sa faveur : un lecteur de cartes mémoire intégré, une
télécommande mieux étudiée et un prix inférieur de 400 euros à celui de sa concurrente. Mais le traitement du signal, un peu négligé, induit des dégradés moins fluides et un ‘ bruit ‘ numérique assez prononcé. Certes,
ces défauts ne sont vraiment visibles qu’à moins d’un mètre de l’écran, il n’empêche, la qualité d’image est globalement insuffisante, du moins avec des BD en Mpeg-2. Quant à la connectique, elle est complète pour la vidéo (HDMI, Composite, S-Video,
YUV), mais limitée au 5.1 pour ce qui est des sorties audio analogiques.
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