Picasa 2.5, de Google : le meilleur sans conteste
Programme à l’interface novatrice, Picasa s’est fait un nom sur le Web avant d’être racheté en 2004 par le géant Google. En plus de la galerie de photos, le logiciel présente, comme toujours, ses vignettes dans
un ruban sinueux que l’on fait défiler par ordre chronologique. Une gestion des favoris et un système de mots-clés facilitent l’ordonnancement des images. Le classement des dossiers, également par dates, s’avère très pratique
mais pas toujours sans inconvénient, notamment pour rechercher des photos prises il y a longtemps.La retouche est performante, avec notamment un outil de rotation pour redresser les photos, un réglage indépendant des ombres et des tons clairs ainsi que douze effets spéciaux. Outre les formats d’impression prêts à
l’emploi, un module de montage permet de réaliser ses propres compositions. Enfin, il est possible de créer en quelques clics un ‘ CD cadeau ‘ (pour PC). Exception faite des fonctions de conversion, toujours
absentes, Picasa contient tous les outils qu’on est en droit d’attendre d’une visionneuse. Efficace !
Snapfire 1.1, de Corel : complet mais lent
L’interface de Snapfire combine des menus, des onglets, des raccourcis vers les principales fonctions, rassemblés dans la colonne de gauche, et un Plateau à photos, pour créer des sélections par glisser-déposer. Grâce aux
fonctions de retouche, plutôt basiques, il est possible d’agir séparément sur le contraste, la luminosité, la saturation, la température de couleurs et la netteté. Chaque image peut être convertie au format JPeg, Tif, BMP, PNG ou Gif, par le
biais de l’option Enregistrer sous du menu Fichier. La conversion d’images par lots n’est pas possible.On peut également, en quelques clics, créer un diaporama, puis l’enregistrer dans une vidéo au format Avi. En plus des sept formats d’impression disponibles (10 x 15, planches-contacts, photos
d’identité, etc.), un module de création invite à éditer calendriers, pages d’albums et cartes de v?”ux. Le principal défaut de Snapfire est sa lenteur, au lancement du logiciel comme durant l’affichage des vignettes ou
des images. Notez que Corel, éditeur notamment de Paint Shop Pro, commercialise également Snapfire Plus (30 ?), plus riche en fonctions créatives, ainsi qu’une autre visionneuse, Corel Photo Album.
FastStone Image Viewer 2.8, de FastStone Soft : pour les pros mais en anglais
Si vous n’êtes pas anglophone, passez votre chemin : l’interface de FastStone Image Viewer est en anglais. Mais ce serait dommage, car il s’agit de la visionneuse gratuite la plus riche en fonctions de
traitement des images. Rééchantillonnage, modification des niveaux (luminance, chrominance, saturation, etc.) avec affichage d’histogrammes, de la netteté ou de la résolution, effets spéciaux, masques de détourage, ajout de textes et de
dessins à main levée sont au programme.Ce logiciel est aussi le seul de notre sélection qui soit capable de traiter les fichiers RAW (images brutes prises par le capteur), en provenance d’une douzaine de marques d’appareils photo. Et il peut redimensionner,
convertir (dans une dizaine de formats) et rebaptiser les images par lots. Pour le classement et la sélection, il propose des outils efficaces comme les étiquettes (tags) et la gestion des favoris. En revanche, ne comptez pas sur lui pour créer des
cartes de v?”ux.
IrfanView V3.99, de Irfan Skiljan : fonctions cachées
Pour utiliser la version française de ce logiciel, après l’avoir installé, chargez le module d’extension IrfanView en français sur telecharger.com, décompressez l’archive french.zip, ouvrez le fichier A_lire.txt
et suivez les instructions. Au lancement, vous découvrirez une petite fenêtre à fond noir, à l’apparence un peu vieillotte, qui permet d’afficher et éditer les images individuellement. Pour afficher des vignettes, il faut choisir
Miniatures dans le menu Fichier. Cette interface déroutante masque des fonctions d’une puissance étonnante, parfois même exclusives : conversion dans une vingtaine de formats, nombreux traitements par lots, ajout de texte sur les images,
effets de symétrie ou d’inversion des couleurs. Mais IrfanView montre vite ses limites dans certains domaines, dont ceux du multimédia et de la création (inexistante). Et certaines fonctions proposées dans les menus ne sont accessibles
qu’après l’installation de plug-ins téléchargeables sur le site de l’auteur. Bilan mitigé, donc.
Photoshop Album Edition Découverte 3 , d’Adobe : bon pour le classement
Mouture simplifiée de Photoshop Album, un logiciel désormais intégré à Photoshop Elements depuis sa version 4, Edition Découverte est gratuit, mais il faut s’enregistrer pour pouvoir l’utiliser sans limite de temps.
L’analyse des dossiers, l’affichage et la recherche sont rapides. A droite des vignettes, deux onglets, Collections et Etiquettes, autorisent l’indexation et la sélection des images. La barre d’outils donne accès aux
fonctions de retouche, de création de diaporamas, d’impression, de commande de tirages et de partage, avec notamment l’envoi en local vers un mobile. On reprochera à ce graticiel d’Adobe l’absence de fonctions de
conversion de fichiers et d’impression ‘ créative ‘ : les albums, les cartes de v?”ux et les calendriers ne peuvent être obtenus qu’en ligne… et à condition de payer.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.