Serveurs et stockage ont constitué deux plats de choix au menu informatique du salon CeBIT. Pourtant l’attente des fans d’Intel n’a pas été récompensée par Itanium, le très attendu processeur 64 bits du géant californien, dont la présence est restée plus que timide. Par ailleurs, la sauvegarde sur bande à haute capacité a été à l’honneur avec, entre autres, l’apparition des tout premiers modèles LTO (Linear tape open).
Le LTO a fait ses premiers pas à Hanovre
Principal concurrent du Super DLT, le format LTO, promu par HP, IBM et Seagate, devrait se généraliser dans le courant de l’année. HP et Seagate ont donné le coup d’envoi. Le premier a ainsi dévoilé un lecteur LTO Ultrium, capable de stocker 200 Go en mode comprimé sur une seule bande et offrant un taux de transfert de 40 Go/s. Seagate, quant à lui, a présenté le Viper 200, un produit doté de caractéristiques à peu près identiques à celles du précédent. Leur temps de chargement est compris entre 10 et 15 secondes, tandis que la vitesse de chargement approche 4,1 m/s.
Concurrençant en partie la technologie LTO, Exabyte a, pour sa part, mis l’accent sur la diffusion plus large de son lecteur Mammoth-2 (M2). Mais le constructeur a surtout appâté les adeptes de ses produits en annonçant le M3 (avec une capacité de 120 Go et un taux de transfert de 20 Go/s). Disponible à la fin de juin 2001, ce lecteur de bandes combinera deux cents cartouches, offrant ainsi un volume de stockage total de 12 To.
Le processeur Itanium s’est fait discret
Concernant les postes de travail et les serveurs, on a pu apercevoir, chez Intel, les premières stations à base de processeur Itanium, IBM se contentant d’une version du serveur Netfinity à base du nouveau processeur d’Intel. Unisys s’est illustré en annonçant, pour cet été, un ES7000 disposant de 32 processeurs Itanium, de 64 Go de RAM et de 96 ports entrées-sorties. Plus modestes, Compaq et HP ont insisté sur leurs offres quadriprocesseurs Itanium. Une architecture reprise par Fujitsu-Siemens pour sa famille de serveurs Primergy. Le constructeur informatique vient d’ailleurs de donner naissance à une filiale française (dirigée par Antoine Hénocq) et il ajoute à son catalogue des stations de travail Cel- sius biprocesseurs Itanium. Mais, l’essentiel des annonces de Fujitsu-Siemens a surtout concerné les serveurs Unix M800, M1000 et M2000 de la gamme GP7000F, qui sont équipés, selon leur configuration, de 16, 32 ou 64 processeurs Fujitsu Sparc64 Risc cadencés à 330 MHz. Ces produits fonctionnent avec le système d’exploitation Solaris et ils sont en concurrence directe avec les serveurs Sun. Parallèlement, Fujitsu-Siemens a remanié sa famille de solutions Unix RM avec le lancement de six modèles, qui vont du RM300 d’entrée de gamme, doté d’un processeur Risc 5000 à 300 MHz, au RM600, comprenant jusqu’à 24 processeurs Risc 12000 caden- cés à 360 MHz.
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