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La Russie préparerait des cyberattaques sur des infrastructures critiques, selon les Etats-Unis

Les agences de renseignement américaines ont détecté des activités préparatoires qui laissent présager un passage à l’acte. Plusieurs centaines d’entreprises nord américaines ont d’ores et déjà été briefées.

Alerte rouge dans le cyberespace. Selon la Maison Blanche, le gouvernement russe serait en train de préparer le terrain pour lancer des cyberattaques sur des infrastructures critiques américaines, en réponse aux sanctions économiques imposées par les pays occidentaux. Cette hypothèse s’appuierait sur de nouveaux indices récoltés par les agences de renseignement.

Plus concrètement, il semblerait que les hackers de Poutine soient en train de scanner des sites Web, de chercher de nouvelles failles de sécurité, et d’utiliser des failles connues pour pénétrer des réseaux informatiques. Plusieurs centaines d’entreprises ont été informées la semaine dernière de ce risque, sur la base d’informations classifiées, afin qu’elles puissent s’y préparer.
La Maison Blanche n’a pas cité de secteurs particuliers, mais le principal risque concerne évidemment les besoins de première nécessité : électricité, eau, santé, énergie.

« La plupart des infrastructures critiques américaines sont détenues et exploitées par le secteur privé. Les propriétaires et exploitants d’infrastructures critiques doivent accélérer leurs efforts pour verrouiller leurs portes numériques », souligne le président Biden dans un communiqué.
« Si la Russie lance une cyberattaque contre les États-Unis, nous allons répondre », souligne Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale pour la cybersécurité auprès du président, lors d’une conférence de presse.

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Toutes ces craintes ne sont pas totalement nouvelles. Depuis quelques semaines, les agences de cybersécurité occidentales multiplient les alertes et les conseils pour inciter les organisations à se protéger au maximum. Il faut dire que l’attaque sur l’opérateur satellite Viasat, probablement commanditée par le Kremlin, n’a pas du tout rassuré.

Au passage, l’éditeur russe Kaspersky se fait copieusement épingler. Il est vu comme un potentiel vecteur d’attaque que les agences gouvernementales russes pourraient exploiter pour s’infiltrer dans des systèmes, sans que l’éditeur soit forcément au courant d’ailleurs. C’est pourquoi aussi bien l’ANSSI française et le BSI allemand recommandent de se tourner vers des solutions alternatives.

Source : Maison Blanche

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Gilbert KALLENBORN