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La Russie aurait bien tenté de peser sur les élections de mi-mandat

Facebook affirme qu’une organisation de propagande russe se cachait derrière de nombreux comptes douteux bloqués à la veille du scrutin.

Après les suspicions, l’affirmation. Facebook est convaincu  que l’Internet Research Agency, une organisation de propagande liée au gouvernement russe, serait bien à l’origine de la plupart des 115  douteux bloqués ce lundi sur son réseau social du même nom et sur Instragam. Les forces de l’ordre américaines avaient repéré tardivement ce dimanche des activités suspectes sur susceptibles de peser sur l’opinion américaine à la veille des élections de mi-mandat. Ces comptes étaient liés à des pages en langue française et russe.

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Des preuves un peu légères

D’après Facebook, un site revendiquant son affiliation avec l’IRA viendrait de publier une liste de comptes Instagram qu’il aurait créée et dont beaucoup figuraient sur la site de ceux qui ont été bannis par Facebook. « Nous avions déjà bloqué la plupart de ces comptes hier et nous bloquons le reste. Cela nous rappelle de façon opportune que ces acteurs malfaisants ne cesseront pas leur action. C’est pourquoi il est si important que nous collaborions avec le gouvernement des États-Unis et d’autres sociétés de technologie pour garder une longueur d’avance »,  a déclaré à TechCrunch Nathaniel Gleicher, le chef de la cybersécurité de Facebook. Le groupe américain n’avance toutefois pas plus de preuves de cette interférence de la Russie. La démonstration paraît donc un peu légère. Mais il est vrai qu’il est toujours très difficile d’attribuer avec certitude à un pays ce type d’ingérence.

Rappelons que l’Internet Research Agency avait également été accusé de manipulation politique sur les réseaux sociaux américains durant la campagne présidentielle américaine de 2016. 

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Amélie Charnay