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La richesse fonctionnelle, point clé du choix d’un outil d’e-learning

Afin de se donner le maximum d’atouts pour leurs formations en ligne, les entreprises privilégient les logiciels offrant les fonctions les plus larges.

L’intérêt des outils de formation en ligne est multiple. “La plate-forme Docent que nous utilisons assure une formation homogène à nos soixante-quinze mille collaborateurs répartis dans cinquante pays, explique Frédéric Watine, partner chez Accenture. De plus, elle permet de les responsabiliser dans la mise au point de leur plan de formation par rapport à leurs besoins métiers. Elle contribue à réduire de 20 % notre budget global de formation, qui représente environ 5 % de notre chiffre d’affaires.” Mais l’utilisation des outils d’e-learning peut aussi compléter des cursus pédagogiques destinés à des clients. “Nous visons un taux plus élevé de satisfaction client”, explique Jean-François Pierre, de la Snecma, qui utilise le même produit. Le fabricant de moteurs d’avion dispense des cours à des mécaniciens, des pilotes et des gestionnaires de flottes.Les solutions d’e-learning sont composées de plusieurs types de produits : des plate-formes génériques comme celles de Docent ou de Saba, des offres intégrées comprenant une plate-forme propriétaire et des modules de cours comme celle d’iProgress, des contenus de formation pour classes virtuelles tels ceux proposés par Centra ou Interwise, et enfin des logiciels d’évaluation des connaissances comme Perception de Questionmark, distribué en France par Hyperoffice.

De l’évaluation initiale au parcours personnalisé

Avant tout autre critère, les entreprises demandent une large palette de fonctions de base et de modules de cours aux offres intégrées d’e-learning qu’elles examinent afin de pouvoir construire une formation de qualité. “Nous avons testé les produits de plusieurs fournisseurs avant de choisir l’offre d’iProgress pour des cours de bureautique sur Word, Excel ou Powerpoint, explique Philippe Nazzaro, de l’équipe ingénierie de la formation chez BNP Paribas. Elle propose un outil d’autodiagnostic pour évaluer les connaissances de l’apprenant et génère ensuite un parcours personnalisé. Ce dernier est validé par le responsable de la formation avant le démarrage des cours. Ces types d’outils doivent délivrer des consignes très claires et précises lors des cours et ne pas contenir de messages bloquants pendant le déroulement de la formation. En cas d’erreur, certains logiciels se bloquent, et l’apprenant ne sait plus alors comment continuer. C’est l’une des difficultés de la formation en ligne. Les logiciels doivent également proposer des exercices et des corrigés.”On retrouve cette exigence de richesse fonctionnelle chez ceux qui recherchent une plate-forme générique à partir de laquelle ils vont bâtir leur propre contenu pédagogique. “Nous dispensons environ cinq mille cours dans divers domaines pour apporter à nos collaborateurs une meilleure connaissance du marché, de nos client et de nos équipes, poursuit Frédéric Watine, d’Accenture. Nous avons choisi la plate-forme de Docent pour ses capacités à gérer le pilotage de la formation depuis l’inscription jusqu’à l’évaluation, en passant, par exemple, par les fonctions destinées aux classes virtuelles. Avec cette plate-forme, le formateur est peu présent. Tous les cours sont logés dans le référentiel. L’apprenant les consulte et s’inscrit. Le logiciel constitue son parcours personnalisé, qui peut comprendre un cursus obligatoire et des modules optionnels.”Les produits destinés uniquement à l’évaluation des connaissances, sans contenu de formation, ne s’imposent, eux aussi, que s’ils sont suffisamment complets. “Notre réflexion portait sur l’évaluation des connaissances pour valider les prérequis d’une formation et les acquis post-formation, explique François Louarn, chef de marché formation chez Isagri, éditeur de logiciels destinés à l’agriculture. Nous avons choisi le logiciel Perception de Questionmark. La formation proprement dite est effectuée en salle. L’outil propose un choix très large de modèles de questions pour évaluer différentes connaissances : techniques informatiques, gestion, législation, utilisation de logiciels, etc. Il nous permet également d’introduire nos propres questions. Sur ce point, il ne doit pas limiter le formateur.”

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Ismaïla Sarr