Au cas où vous auriez passé les derniers mois sur Mars, je vous le rappelle : la Xbox 360, la nouvelle console de Microsoft, est lancée aujourd’hui aux États-unis. Elle arrivera en France le 2 décembre. Je laisse à mes
camarades de l’Ordinateur Individuel et de Micro Hebdo, le soin de vous concocter un test approfondi. Moi, je me contenterai seulement de livrer mes premières impressions.Commençons par la mauvaise surprise : les jeux. La livraison de départ n’a rien de transcendant. C’est beau, très beau même parfois. Mais ce sont en majorité des versions haute résolution de jeux existants. La PS2, au
moins, était sauvée à son lancement par SSX.Pire : on ne sent pas de véritable révolution, ni de ‘ saut quantique ‘, comme lors du passage de la Nintendo 64 à la PS2. Il faut rappeler qu’à l’époque les innovations portaient autant sur le jeu
en ligne, les nouvelles manettes analogiques, numériques et sans fil que sur les graphismes.La Xbox, elle, ne fait qu’une réelle innovation : le photo-réalisme. C’est beau. Mais pour la révolution côté jouabilité, il faudra attendre.
Le potentiel est énorme
Il n’empêche. La Xbox 360 marque un tournant. Celui où les jeux sur console arrivent au niveau des jeux sur PC. Car il faut bien le reconnaître, les jeux 360 ressemblent de plus en plus aux meilleurs jeux pour PC. Le potentiel
est énorme, si l’on considère qu’il s’agit de jeux de la première génération.C’est le lot commun des consoles. Elles révèlent leur potentiel au fur et à mesure que les développeurs maîtrisent le matériel. J’avais déjà été bluffé par Half Life 2 et
Doom 3 sur la ‘ vieille ‘ Xbox. Qui aurait pu penser que de tels jeux pourraient être portés totalement intacts sur une machine d’il y a quatre ans (Celeron 733 MHz, carte graphique de
64 Mo). Et pourtant, ils restent quasiment aussi beaux qu’avec 90 % des PC sur lesquels ils tournent aujourd’hui.Maintenant, prenons l’exemple de Condemned sur 360. Le jeu est magnifique. Il montre vraiment ce dont la nouvelle Xbox est capable. Une ambiance flippante et une bande son digne des meilleures productions
d’Hollywood.Pourrait-on faire le même sur PC ? Peut-être. Mais il faudrait dépenser beaucoup plus que les 300 ? d’une Xbox. Alors, dès que la 360 et autres PS3 seront réellement au point, quel gamer dépensera
encore 2 000 ? pour se faire ‘ un pc de la mort qui tue ‘ ?* Rédacteur en chef adjoint de 01 InformatiqueProchaine chronique mardi 6 décembre
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