En France, le spécialiste des stations de travail va supprimer dix-sept postes administratifs sur quatre-vingt-dix opérationnels. Une quinzaine de techniciens migreront vers la société anglaise Phoenix qui maintiendra le parc matériel en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Il y a quelques semaines, Intergraph avait annoncé 400 licenciements – majoritairement en Europe- et la suppression d’une grande partie de ses divisions matérielles: PC, stations de travail d’entrée de gamme et serveurs.
En cause, a toujours martelé le PDG de la société, Jim Meadlock: les agissement d’Intel. “Intel a abusé de son pouvoir monopolistique en engageant une série d’actions coercitives illégales”,affirme-t-il. Visiblement, les dirigeants n’attendent plus grand-chose du procès avec Intel.
Yves Dreano, responsable pour la France, ne cache pas l’ampleur du mouvement, même s’il préfère parler de “très forte restructuration”plutôt que de démantèlement. “Intergraph est plus petite, mais retrouve la rentabilité”,assure-t-il.
Le groupe entend désormais se focaliser sur les stations de travail très haut de gamme et les accélérateurs graphiques. Tout en cherchant des partenaires technologiques et des canaux de vente.
La société, qui a cédé sa division mécanique à Unigraphics il y a deux ans et, plus récemment, celle de CAO électronique Veribest à Mentor, se trouve donc singulièrement amaigrie.
Intergraph recentre ses activités sur deux marchés: la conception et la construction d’usines dans le domaine de l’énergie et la conception de systèmes d’informations géographiques (SIG) pour les gouvernements et les transports.
Restent aujourd’hui cinq mille cinq cents salariés. Les effectifs étaient de sept mille six cents en janvier 1998 pour un peu plus dun milliard de dollars de CA.
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