Filiale de Spray Ventures, Domain Technology enregistre à la fois les noms de domaine de premier niveau dans les hiérarchies com, net et org pour son partenaire NSI, mais aussi les noms de domaine nationaux (.fr, .it, .es …) sur une vingtaine de pays européens.Comment progresse la réforme des noms de domaine mise en ?”uvre depuis six mois ? A ce jour, l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a certifié plus d’une centaine d’autorités d’enregistrement concurrentes de NSI, dont sept pour la France. En dépit de la fin de son monopole, NSI conserve la gestion de l’annuaire central des noms de domaine génériques de premier niveau. Et l’accréditation par l’Icann de six nouvelles entités d’arbitrage a réduit à quatre mois la résolution de litiges sur les marques.En tant que partenaire de NSI, êtes-vous en concurrence avec ces nouvelles autorités ? Uniquement sur les noms de domaine de premier niveau. Domain Technology ne possède pas d’exclusivité avec NSI, mais nous sommes leur seul partenaire implanté à l’échelle européenne. NSI travaille avec d’autres acteurs en Europe, mais uniquement à un niveau local.Quel est désormais votre avantage concurrentiel ? Nous proposons l’enregistrement de la majorité des noms de domaine régionaux européens en plus des génériques. Les entreprises françaises ne se contentent plus de réserver un . fr et un . com. Elles veulent un guichet unique pour l’enregistrement sur plusieurs pays simultanément. Nous sommes implantés dans une vingtaine de pays européens où nous avons noué des partenariats avec les NIC (Network Information Center) locaux.Comment jugez-vous l’action de l’Afnic ? L’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) pose des conditions draconiennes pour l’obtention d’un . fr. De plus, les quelque quatre-vingts sous-domaines (nom. fr, avoué. fr, etc. ) qu’il a institués n’ont rencontré qu’un succès limité. Par contraste, son homologue allemand, le Denic, adopte une approche libérale qui n’impose pas les mêmes conditions aux candidats au . de. Cela explique qu’il existe 1,2 million de noms de domaine allemand, soit vingt fois plus qu’en France !
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