La “guerre” entre les taxis et leur rivaux a, pour toile de fond, un “facilitateur technologique”. La possibilité de réserver par smartphone, a favorisé l’essor des flottes de véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC), en réduisant le temps d’attente du client.
Plusieurs gérants de ces flottes de véhicules, d’origine étrangère (tel l’américain Uber) ou française (Snapcar, Le Cab, etc…) se sont lancés dans cette activité, encadrée par une loi de 2009, avec des applis mobiles liées à leur service.
C’est précisément cet atout technologique que veut désormais réduire un projet de décret. Ce texte veut imposer à ces concurrents des taxis traditionnels, un délai de 15 mn minimum entre la réservation et la prise en charge du client. Et pénaliser ainsi la réactivité propre à ces services, facilitée aussi par la géolocalisation.
Trois syndicats professionnels regroupant cette jeune profession (FFEVTC, FFTPR, GTPVT) sont montés au créneau : « Ce projet sert uniquement les intérêts particuliers d’un nombre restreint de sociétés de radio-taxis et de leurs actionnaires… L’adoption de ce projet de décret conduirait à une élimination de facto des services de réservation de véhicules de tourisme avec chauffeur ».
La société américaine Uber, spécialisée dans les VTC, a tenté de se concilier les bonnes grâces des taxis traditionnels. Elle a récemment ouvert son application mobile pour smartphone, aux taxis parisiens qui le souhaitent.
Lire aussi :
– L’appli mobile Uber pour chauffeur privé incorpore les taxis parisiens (publié le 12 avril 2013)
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