La reprise technique se poursuit. Et le Nouveau Marché connaît sa troisième journée consécutive de hausse, avec un indice en progression de 0,42 %. Bien moins bien que l’IT-CAC 50 qui, avec +2,47 %, s’inscrit pour sa part dans la hausse du CAC 40 de 2,16 %.On attendait une prise de bénéfices pour aujourd’hui après le rebond d’hier, et, surprise, celle-ci n’a touché que quelques valeurs phares comme STMicroelectronics, qui a perdu jusqu’à 2 % à la mi-journée, pour se rattrapper à la cloture à +0,85 %.Le pessimisme de John Chambers, hier, a eu pour effet de faire plonger le titre de son concurrent, Alcatel, de plus de deux points à l’ouverture, mais l’équipementier a paré le coup par l’annonce d’un accord de large envergure avec deux plates-formes DSL américaines, ADC et Adtran. Résultat, Alcatel finit la journée à +1,45 %.Parfois, il ne suffit pas d’annoncer des licenciements pour voir son cours en Bourse progresser. Ericsson l’a bien compris. Comme Nokia la semaine dernière, l’équipementier télécom a annoncé la suppression de 2 100 emplois, mais il a bien pris soin de préciser que cela entraînerait des économies de 2,2 milliards d’euros. Applaudissements du marché : le titre regagne 10,52 % à la cloture.La filiale mobile de France Télécom, Orange, a réussi le coup de force de retrouver son niveau d’introduction, +2,04 % à 9,5 euros, après avoir annoncé la semaine dernière qu’il ne fallait pas attendre de rentabilité avant 2005. Une annonce pas aussi mauvaise que l’on pourrait le penser quand on sait que le coût opérationnel des infrastructures UMTS sera supporté par lopérateur mobile, et non par sa maison mère.
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