Face à une augmentation des plaintes de la part des consommateurs, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis son nez dans le secteur de la réservation hôtelière en ligne.
Les plaintes ne sont pas spécifiques à Internet, mais sur ce canal plus particulièrement, les consommateurs peinent à faire valoir leurs droits lorsqu’ils ont été victimes de publicité mensongère. Impossible pour eux de prouver leur bonne foi s’ils
n’ont pas conservé des traces de leurs achats sur le Web, les informations commerciales publiées sur les sites étant elles-mêmes facilement modifiables par les prestataires.A l’issue de son enquête menée au deuxième trimestre de l’année dernière, elle rappelle à l’ordre 127 sites Internet. Soit près de la moitié des professionnels observés. ‘ Si les agents de la DGCCRF ne sont
pas habilités à constater les infractions au code du tourisme. (…) Ils peuvent en informer le Procureur de la République ‘, menace l’organisme.
Un secteur sous haute surveillance
Parmi les problèmes constatés, la majorité concernent l’information sur les prestations fournies : nombre d’étoiles annoncé supérieur au véritable classement des établissements, services présentés en ligne comme gratuits alors
qu’ils sont payants, etc. La DGCCRF a aussi relevé des défaillances spécifiques à Internet comme l’absence d’information sur les disponibilités ou des grilles tarifaires insuffisamment claires.Enfin, la Répression des fraudes rappelle que le prestataire en ligne doit toujours être identifié. Or, ‘ ces dispositions de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, du code de la consommation, ainsi
que de l’article L 212-1 du code du tourisme sont loin d’être toujours respectées ‘.L’organisme reste vigilant et prévient qu’il poursuivra ses contrôles sur ce secteur.
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