A l’heure actuelle, dès qu’ils utilisent un transport souterrain, métro ou RER, les utilisateurs de smartphones captent, au mieux, le réseau Edge, bien moins rapide que la 3G. Une lacune que la RATP aurait décidé de combler.
Selon Libération, la régie a écrit début octobre aux opérateurs de téléphonie mobile (Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free) pour les inviter à récupérer un dossier de candidature dans le cadre de la réalisation d’un réseau 3G souterrain. Tous l’ont fait.
On s’attend donc à ce qu’un appel d’offres soit lancé prochainement.
Nos confrères indiquent que le schéma proposé fait grincer des dents les opérateurs. Car il consiste à ne retenir qu’un seul d’entre eux et à constituer avec lui une société commune, qui louera le réseau aux différents acteurs selon le principe de l’itinérance. La RATP toucherait donc une redevance, mais se défend de vouloir rançonner les opérateurs : « Nos millions d’usagers leur apportent du chiffre d’affaires. Cela a une valeur ! Il est normal que les transports publics en retirent quelque chose. »
Selon le quotidien, ce schéma pour la 3G, différent de celui de la 2G, risque de poser des problèmes techniques en termes de charge de trafic, mais aussi juridiques avec des contentieux à prévoir sur les questions de concurrence. Le cahier des charges est attendu d’ici à la fin de l’année.
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