Même si ces clients intranet ne sont pas conçus comme des stations de travail autonomes, leurs capacités de traitement conditionnent largement le confort d’utilisation. Ces résultats sont dépendants de la machine virtuelle Java (JVM) qui équipe le terminal, mais aussi des capacités de chargement Internet du navigateur. Ces performances définissent les capacités de traitement locales de la station. La Network Station 2200 d’IBM bénéficie d’une JVM indépendante du navigateur embarqué (Netscape), et développée spécifiquement. Le gain de puissance ainsi obtenu se paie puisqu’en configuration mémoire de base (32 Mo), elle ne parvient pas à faire fonctionner à la fois la JVM et le navigateur. Malgré quelques problèmes de paramétrage, les résultats obtenus sont sans appel. Au test de tri de nombres entiers, la NS 2200 effectue l’opération en 93 s, alors qu’il en faut 284 pour la JVM embarquée de Netscape et 224 pour la JVM intégrée de Wyse. Les mauvaises performances de Neoware, qui se classe bon dernier, doivent être nuancées. Nous n’avons pas eu accès à la JVM autonome développée par le constructeur, et nous avons donc dû nous contenter de celle du navigateur, dont la version n’était pas des plus rapides. Nos essais de rajout de RAM n’ont rien changé à ce résultat, ce qui prouve bien que la qualité intrinsèque de la JVM joue. Les tests de chargement d’une page HTML complexe (879 Ko) montrent une disparité moindre, puisque les temps de chargement s’échelonnent de 11 à 20 secondes selon les modèles.
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