Les rêves ont la vie dure. Du début à la fin des années 90, qui n’avait pas son pager en poche ? Lorsque la téléphonie mobile explose en 1996, la radiomessagerie semblait condamnée à disparaître très rapidement. Infomobile,
plus connu sous le nom commercial de Kobby, a été l’un des rares à croire qu’il restait un marché, et surtout à conserver des clients qui n’ont pas succombé aux sirènes du mobile.
Paris et Lyon ciblés
Au début de l’année, l’opérateur comptait encore environ 25 000 terminaux actifs en circulation. Mais la loi du marché est toujours la plus forte et le maintien du réseau couvrant la quasi-totalité de la
population française n’est plus à l’ordre du jour.Ainsi, la filiale de Bouygues annonce qu’elle va démanteler son réseau en province pour se concentrer sur les régions parisienne et lyonnaise. ‘ Nous avons commencé à prévenir la petite dizaine de milliers de
clients concernés que nous allons arrêter le réseau au mois d’octobre ‘, annonce Servan Lacire, directeur général adjoint d’Infomobile. Et d’expliquer que le maintien d’un site radio coûte quelque
6 000 euros par an.
De la radiomessagerie à la téléphonie mobile
En en fermant 300, l’opérateur va économiser 1,8 million d’euros par an et récupérer du matériel, que ses fournisseurs (Glenayre et Ericsson) n’assurent plus, afin d’avoir ‘ pour des années de
pièces détachées pour maintenir le réseau là où il est encore actif ‘.Pour les clients de province qui n’auront plus de réseau, l’opérateur va leur proposer des solutions alternatives qui passent essentiellement par… des offres de téléphonie mobile ‘ made in
Bouygues ‘ ! Dans la continuité, Infomobile ouvre un troisième centre d’appels (après ceux de Guyancourt et de Bourges), à Ivry-sur-Seine. Il comptera, à terme, 80 téléopérateurs formés au télémarketing.
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