A partir de 2003, avec la norme UMTS, des flots de sons et de vidéos irrigueront nos mobiles. Mais déjà, constructeurs et opérateurs préparent la suite.
Aujourd’hui, plus de 30 millions de Français sont équipés d’un téléphone portable, qui leur sert à passer des appels et à peine à surfer grâce au WAP. Et, en 2003, constructeurs et opérateurs nous le promettent, chacun pourra brandir son mobile à la norme UMTS (Universal Mobile Telephone Service). Ce standard de troisième génération, qui succédera au GSM, offrira des débits de l’ordre de 300 kbit/s, soit 30 fois plus rapides que ceux d’aujourd’hui. De quoi télécharger confortablement des vidéos ou transformer son mobile en baladeur. Toutefois, les chercheurs préparent déjà la relève avec la génération ultérieure de téléphonie mobile, baptisée 4G. Ce standard permettra, d’ici à une dizaine d’années, d’associer les ondes consacrées à la future télévision numérique à celles de la radio, du téléphone ou des réseaux sans fil. A l’aide de votre organiseur ou d’une tablette sans fil, vous pourrez, avec la même connexion, naviguer, écouter la radio ou regarder un film en haute définition. L’Union internationale des télécommunications, qui réunit les fabricants et les opérateurs (dont France Telecom), se penche déjà sur le choix des fréquences hertziennes dévolues à l’après-UMTS.
Calendrier
2000
Début du projet 4G, la quatrième génération de téléphonie mobile.
2001
Prototypes de mobiles UMTS atteignant des débits de 350 Kbit/s. Au Japon, ouverture des premiers services utilisant cette norme.
2003
Les services et appareils UMTS seront disponibles en France pour le grand public. Débits de quelques dizaines à quelques centaines de kilobits par seconde.