Sur un lien WAN, la bande passante disponible est rarement extensible. Tout dépassement est immédiatement sanctionné par une forte dégradation de la qualité, plus sensible d’ailleurs sur l’image que sur le son. C’est pourquoi, au cours de nos tests, nous nous sommes intéressés à la capacité du système de visiophonie à respecter le débit défini par l’interface de configuration. À l’exception de la carte ProShare 500 d’Intel, les modèles de ce banc d’essai génèrent plus de trafic que le lien WAN ne peut théoriquement en accepter. Cette saturation se traduit par l’élimination d’un nombre important de paquets de données et donc de perte d’images. L’efficacité des mécanismes de codage est ici directement en cause. Ainsi, le codage de la voix sans compression de la SDV 9200, qui offre, sur un réseau local, les meilleurs résultats, s’avère complètement inadapté dans un environnement WAN. La ProShare 500 d’Intel, en revanche, est avantagée par l’utilisation d’un codage qui comprime fortement la voix (G. 723). La qualité n’en souffre pas, grâce à une exploitation mieux conçue des algorithmes de codage pour l’image et le son.
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