En 2005, les revenus publicitaires de Google représentaient 6 milliards de dollars. Soit la presque totalité du chiffre d’affaires du moteur de recherche. En permettant aux annonceurs de placer des spots vidéo en lieu et place de
ses liens contextuels, l’américain espère tirer partie d’un marché que les experts estiment en pleine expansion.D’ici à la fin 2007, les revenus dégagés par la publicité vidéo sur Internet devraient tripler pour atteindre 647 millions de dollars outre-Atlantique, selon le cabinet d’analyses e-marketer. Preuve de l’engouement pour ce
nouveau format, l’Interactive Advertising Bureau, organisme qui regroupe les principales régies publicitaires sur Internet, a lancé il y a un mois à peine un indice pour mesurer les investissements publicitaires vidéo.
Une démarche volontaire de l’internaute
Sur un plan pratique, la mise en ligne de clips animés dans Adsense ?” le système de liens contextuels qui apparaissent sur des sites partenaires de Google ?” se fait de la même manière que le placement d’une
annonce. Les marques entrent des mots-clés dans l’outil. Puis, au lieu d’inscrire un texte, envoient leurs vidéos à Google. A la place de l’annonce habituelle qui apparaît sur les sites partenaires de Google, se place la vidéo. Afin de ne pas
déranger la navigation de l’internaute, celle-ci ne démarrera qu’après un clic volontaire de sa part. ‘ Contrairement à quelques publicités intrusives, nos utilisateurs auront le contrôle complet. A l’affichage d’une page,
seule une image statique sera visible. La vidéo ne commencera pas a jouer tant que l’utilisateur ne n’aura pas initiée. Il ou elle pourra faire défiler la vidéo, faire une pause ou ajuster le volume sonore ‘, explique Google
sur son blog. Les clips ne pourront excéder une durée de deux minutes. Ils seront hébergés chez Google sans frais supplémentaires.Google applique à ce nouveau format le classique modèle économique des enchères déjà pratiqué sur Adsense et Adwords, son outil de liens sponsorisés. Deux autres modes de facturation seront également proposés afin de séduire les
annonceurs : le CPC (coût par clic) ou le CPM (coût pour mille clics) traditionnellement utilisé pour la publicité sur Internet.Le service sera disponible dans un premier temps aux Etats-Unis, au Canada et au Japon avant d’être étendu rapidement à d’autres pays. Aucune date pour le lancement en France nest, à ce jour, avancée.
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