Pour Henry Blodget, analyste de référence de Merrill Lynch, les dépenses publicitaires américaines se stabiliseront en 2001. Il ne devrait pas y avoir de baisse, contrairement à ce que pourraient laisser entrevoir les récents soubresauts de la nouvelle économie aux Etats-Unis.Les premières estimations sur les dépenses totales dans ce secteur se situent à 8 milliards de dollars (8,4 milliards d’euros), comme en 2000. Toutefois, l’analyste révise ?” pour la deuxième fois ?” à la baisse ses estimations. Les chiffres précédents laissaient entrevoir une progression de 15 %, pour atteindre 9 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros) pour l’année 2001 ?” voire même 30 à 40 % dans une première note.De plus, le creux de la vague est attendu pour le premier trimestre ?” une baisse de 10 à 15 % par rapport aux recettes publicitaires engrangées sur le dernier trimestre 2000. A l’opposé, les mois suivants seront plus fructueux pour les éditeurs Internet.De son côté, le cabinet JP Morgan est beaucoup plus optimiste : 2001 sera une année de croissance. Cette progression serait de 9 % à 8.9 milliard de dollars (9,3 milliards d’euros) ?” contre 11 milliards de dollars (11,5 milliards d’euros) initialement prévus.Les grandes entreprises du Net seront donc à l’abri, même si Yahoo! et DoubleClick sont plus vulnérables. Les plans médias des dot-com représentent respectivement 40 et 50 % de leur chiffre d’affaires.
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