Renault, Nissan et Mitsubishi ont deux points communs. Celui de s’être lancés très tôt dans l’électrique et celui de ne pas avoir fait grand-chose depuis. Surtout, l’alliance n’a jamais su mettre en commun les acquis d’expériences de la Zoé, de la Leaf ou même de l’Outlander. C’est à ces deux états de fait que veut remédier le plan Alliance 2030, qui définit la stratégie électrique du groupe jusqu’à la fin de la décennie. Celle-ci prévoit dans le détail l’arrivée de cinq plates-formes électriques et d’un nouveau modèle : une Nissan Micra.
Une logique de groupe enfin appliquée ?
Cette petite citadine électrique sera développée sur le même modèle que la prochaine Renault 5 et partagera avec elle la plateforme CMF-BEV qui promet un maximum de 400 km d’autonomie pour des véhicules livrés au plus tôt en 2024. Ça sera très probablement le cas de la future Micra, qui sera fabriquée en France, dans le pôle ElectriCity de Renault. Celle-ci comme tous les prochains véhicules de l’alliance partageront les mêmes systèmes d’aides à la conduite (ADAS) et un écosystème fourni par Google.
A découvrir aussi en vidéo :
Car c’est là l’autre nouveauté de la stratégie du groupe. Cette fois, les trois marques entendent bien travailler main dans la main. Le partage des mêmes ressources et composants ou la fabrication du modèle de l’un dans l’usine de l’autre constituent les nouveaux jalons du partenariat renforcé. Enfin, la logique de groupe devrait s’appliquer aux cinq plates-formes électriques. Comme chez VW, par exemple, les bases techniques de plusieurs modèles devraient être identiques. Libre alors à chaque constructeur d’apporter sa patte en matière de design, d’équipement ou de style de conduite. Pour avoir un premier aperçu de cette stratégie en action, il faudra patienter jusqu’à 2024 et regarder de près ce que la R5 et la Micra auront à montrer.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
