Chaque version de DirectX apporte de nouveaux effets ou encore la prise en charge de nouvelles technologies ainsi que celle des nouveaux – ou futurs – GPU. Il était donc bien logique que DirectX 12_2, évolution mineure de DirectX 12, prenne en charge des effets comme le Variable Rate Shading et prépare le terrain aux puces Turing de Nvidia, à l’architecture RDNA 2 d’AMD (qui arrive bientôt sur PC et consoles) ainsi qu’aux nouvelles puces Xe d’Intel.
Ce qui est moins commun en revanche, c’est de voir la mention « Qualcomm » et « Snapdragon » dans DirectX. Mais ce qui est surprenant de prime abord est logique : Windows et Qualcomm sont main dans la main dans le projet « Windows on Snapdragon », cette version de Windows compilée pour les puces ARM issues du monde de la téléphonie mobile. Si les progrès sont là depuis le lancement un peu bancal de la génération SD835, non seulement la dernière génération « Snapdragon 8cx » semble mettre du temps à s’installer, mais en plus il reste un gros travail aux équipes logicielles des deux entreprises : toujours pas d’émulation x64, toujours des problèmes de compatibilité avec les vieux programmes, etc. Et aussi un manque de prise en charge du GPU par Windows lui-même.
La normalisation de la prise en charge des puces graphiques Adreno par DirectX 12 ne sauvera pas la compatibilité avec les anciens logiciels, mais elle devrait garantir une parfaite prise en charge et une meilleure stabilité de la plate-forme que l’on retrouve par exemple dans la dernière Surface Pro X de Microsoft. Et permettre, qui sait, l’arrivée de programmes phares tels que Photoshop ou Premiere en version ARM native. Et donner ainsi un peu plus d’intérêt à la puce de Qualcomm, certes prometteuse sur le papier, mais toujours limitée dans les faits quand on la compare aux solutions x86 d’Intel et AMD.
Source : Hothardware
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