Seule constante : la solution de l’éclatement semble privilégiée.
Pour USA Today, deux sociétés seraient créées, l’une reprenant Windows et l’autre les applications. Le Washington Post en ajoute une troisième, chargée des activités Internet et des services, deux activités que USA Today intègre plutôt dans la société en charge des applications.
De son côté, le San Jose Mercury News ne précise pas le nombre de micro-Microsoft issus d’éventuelles sanctions. Par contre, les sources du quotidien californien évoquent la création d’au moins deux sociétés ayant chacune en leur possession le système d’exploitation Windows.
Parallèlement, IDC va plus loin. Le cabinet d’analyse n’hésite pas à préconiser l’éclatement de Microsoft, en fonction des lignes de produits.
Une situation qui, selon IDC, bénéficierait non seulement aux utilisateurs et aux investisseurs, mais aussi à Microsoft qui retrouverait ainsi partiellement son image de marque.
Reste qu’IDC juge très faible la probabilité que Microsoft accepte une telle solution. La semaine prochaine se déroule en effet un nouveau round de négociation pour tenter de trouver un accord entre l’éditeur et les autorités américaines.
Si elles se confirment, les hypothèses relayées par la presse américaine devraient donc être présentées à la compagnie de Bill Gates. Ce dernier, par l’intermédiaire de l’un de ses porte-parole, a tout de suite réagi et a qualifié un éventuel éclatement d’“extrême et injustifié par les éléments légaux apparus à loccasion du procès “.
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