Le pari de la poste italienne est double : s’engager dans l’e-business et en profiter pour améliorer la qualité, la rapidité et l’efficacité de ses services. Afin d’atteindre ses objectifs, l’organisme national devait installer quatorze mille serveurs et cinquante mille stations de travail en remplacement de son parc. Dans la foulée, les responsables avaient également décidé de changer leurs applications.L’envergure du projet est considérable. Pour accompagner sa mise en place et l’exploitation des outils d’administration de ses ressources, la poste italienne travaille avec Computer Associates. Un choix dicté par deux facteurs : l’offre multiplate-forme de l’éditeur (NT, Unix et OS/390) en matière d’administration de systèmes et ses capacités techniques à l’aider à atteindre ses objectifs. En mai 1999, afin de garantir la réussite de leur partenariat, les deux sociétés créent le consortium Pegasus. Sa durée de vie est prévue pour trois ans, jusqu’en 2002.
Un centre national, véritable tour de contrôle, à Rome
La poste italienne s’investit fortement dans son projet de modernisation de l’infrastructure matérielle et logicielle. A tel point que la première phase de celui-ci, entamée au mois de décembre 1999, se terminera exactement un an plus tard. Au cours de cette période, une dizaine de centres régionaux seront équipés de nouveaux matériels et de nouvelles applications. Et dans chacun d’eux, un service d’assistance aux utilisateurs sera créé afin de parer aux éventuels problèmes techniques du personnel. Au mois d’octobre de l’année dernière, toujours pendant cette première phase, les deux partenaires vont installer au siège de la Poste, à Rome, le centre national : une véritable tour de contrôle de l’infrastructure mise en place. Equipé de Unicenter TNG (l’outil d’administration centralisé de l’éditeur Computer Associates), il supervise l’intégralité des équipements installés dans les centres régionaux. Les premiers bénéfices concernent d’abord les postiers transalpins. “Depuis cette expérience, les choses ne sont plus les mêmes, explique Romano De Carlo, son directeur informatique. Notre personnel vit un changement complet à la fois de mentalité et d’approche des problèmes techniques. Actuellement, et c’est la seconde phase du projet, nous consolidons tout cet acquis.”Mais, les ambitions de la poste italienne ne s’arrêtent pas là. Elle prévoit de développer des appli- cations orientées métier sur sa nouvelle infrastructure de commerce électronique. Par ailleurs, la durée de vie du consortium pourrait être également prolongée. En effet, l’établissement postal national envisage de vendre les services de ce dernier.
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