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La Poste met à jour sa messagerie dans la douleur

Le webmail gratuit de l’établissement public, Laposte.net, gagne en ergonomie et en fonctionnalités, au prix d’une longue et délicate migration réalisée durant le mois d’août.

La version 2007 du webmail Laposte.net s’enrichit de nombreuses nouveautés. L’ergonomie, en particulier, a été complètement revue : les préférences sont regroupées en un seul menu et il est possible d’afficher le début des
e-mails dans la boîte de réception, entre autres. La gestion des contacts y gagne aussi sur le plan pratique, avec l’ajout rapide d’un nouveau contact, la création de listes de distribution et le remplissage automatique des adresses e-mails lors de
la composition d’un message.Mais cette importante mise à jour ne s’est pas faite en douceur. Le 5 août, les abonnés du webmail étaient avertis que ‘ durant les travaux, certaines fonctionnalités [seraient]
provisoirement désactivées ou non modifiables ‘. Ce fut le cas notamment des messages automatiques d’absence et du transfert automatique vers d’autres adresses. Il était également impossible d’y créer un
compte.

Changement d’hébergeur et de plate-forme

Ce n’est que le 5 septembre suivant que la fin des travaux était annoncée. Mais, sur le site, certaines fonctions sont encore indisponibles. De plus, des bugs ont été signalés après la mise à jour. A la suite d’une erreur de
paramétrage des flux d’e-mails depuis une adresse Laposte.net, certains courriels étaient bloqués car considérés comme du spam. L’erreur est résolue depuis quelques jours.Interrogées, les équipes techniques de La Poste précisent que, plus qu’une mise à jour, c’est une véritable migration qui a été effectuée. En effet, le service a changé à la fois d’hébergeur et de plate-forme technique. Et
Laposte.net a voulu prendre toutes les précautions pour ne perdre aucun des 38 teraoctets (38 000 gigaoctets) de données que représentent les 10 millions de comptes ouverts sur le webmail. Même si seul 1,5 million d’entre
eux sont considérés comme actifs, c’est-à-dire utilisés durant les quarante derniers jours.

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Karine Solovieff