Surfer, photographier, trouver son chemin… Tout est possible avec un smartphone. Banc d’essai des 10 appareils les mieux équipés du marché.
Le marché des smartphones poursuit sa folle croissance. D’après les derniers chiffres de l’institut GfK, plus d’un téléphone mobile vendu sur deux en 2011 sera un smartphone, et le secteur devrait rester l’un des plus dynamiques de la high-tech au moins jusqu’en 2015. Le lancement de l’iPhone 4S et l’engouement qu’il a suscité confirment l’intérêt des utilisateurs pour ces appareils ultra-polyvalents qui prennent peu à peu le relais des ordinateurs. L’iPhone n’est bien sûr pas le seul modèle capable de gérer de front communications orales, écrites ou multimédias. Les principales marques brandissent toutes des modèles capables (au moins en théorie) de rivaliser avec la star d’Apple.Pour vous aider à faire le bon choix, nous avons testé dix appareils haut de gamme. Un certain nombre de critères ont été pris en compte. Au-delà de ses équipements, un smartphone se démarque surtout par la qualité de son système d’exploitation et sa facilité de gestion. Les utilisateurs de l’iPhone ne diront pas le contraire tant son iOS continue de séduire par sa richesse fonctionnelle et son ergonomie. Un système désormais talonné par Android, développé par Google, plus brouillon mais généreux en fonctionnalités. Les faiblesses d’Android sont souvent palliées par des surcouches constructeur plus ou moins réussies ; parmi les meilleures, citons HTC Sense, MotoBlur de Motorola, sans oublier TouchWiz de Samsung.
Le poids des marketplaces Plusieurs versions de l’OS de Google – de la dépassée Froyo 2.2 à la récente Gingerbread 2.3 (régulièrement mise à jour et optimisée) – se côtoient sur les terminaux. Nous en avons bien entendu tenu compte dans notre notation. Quant aux autres systèmes, beaucoup moins représentés, ils ont chacun leurs particularités. Ainsi, Blackberry est optimisé pour le mail, Windows Phone est plus tourné sur les usages, tandis que Symbian se montre riche mais vieillissant en termes d’ergonomie.Autre critère de choix : la richesse des magasins d’applications qui permettront de faire évoluer son appareil et de lui offrir de nouvelles fonctions. Apple reste là encore leader en la matière avec un App Store particulièrement bien garni et de bonne qualité (plus de 500 000 applications). Il est toutefois talonné par l’Android Market, un cran au-dessous en quantité (quoique les décomptes divergent : 566 000 apps selon le site Androlib, 307 000 selon AppBrain, au 1er novembre) et parfois en qualité. Loin derrière, ceux des Windows Phone, Blackberry et Nokia, qui plafonnent à quelques dizaines de milliers de programmes.Ultra-polyvalents, les smartphones doivent bien sûr être aidés dans leur tâche par un équipement sans faille. Les dix modèles de notre sélection intègrent de puissants processeurs – du simple cœur à 1 GHz au double cœur à 1,5 GHz – et de larges diagonales d’écran : de 3,5 à 4,7 pouces (8,9 à 11,9 cm). Des éléments que nous n’avons pas pondérés, privilégiant l’ergonomie et les aptitudes fonctionnelles de chaque appareil et laissant à chacun le choix de la taille… En revanche, même si les notes finales sont assez serrées (il n’y a que trois points d’écart entre le premier et le dernier du comparatif), il existe de multiples disparités entre les modèles. Ils ne bénéficient pas tous des dernières normes réseau (3G jusqu’à 14 Mbit/s voire 21 Mbit/s, Wi-Fi n, Bluetooth 4.0), certains ne proposent le guidage vocal GPS qu’en option payante (iPhone 4S, Titan et Blackberry Torch), tandis que d’autres requièrent une application tierce ou une conversion pour lire le Xvid, le DivX et le WMV9. Sans parler de la qualité des appareils photo assez inégale et de l’autonomie, où le meilleur côtoie le tout juste passable…
Quel smartphone pour quel usage ? Plus de 15 heures d’autonomie en appel, presque 5 heures en surf 3G, une gestion unifiée de toutes ses messageries et réseaux sociaux, un clavier virtuel précis et réactif : l’Atrix se pose en spécialiste de la communication.Notre sélection : Motorola Atrix
Puissant, le Samsung Galaxy SII gère à la perfection la capture et la lecture vidéo jusqu’en HD 1080p. Il est par ailleurs équipé d’une radio FM et d’un appareil photo 8 mégapixels rivalisant en qualité avec l’iPhone 4S d’Apple.Notre sélection : Samsung Galaxy SII
Le nouvel iOS 5 apporte à l’iPhone 4S des fonctions originales comme iCloud ou Siri (assistant vocal). Il bénéficie aussi de la richesse de l’App Store (quelque 500 000 applications disponibles).Notre sélection : Apple iPhone 4S
Le choix technique Avec son équipement de choc et ses nombreuses fonctions, ce smartphone sous Gingerbread doté d’un large écran de 4,3 pouces reste l’un des plus fins et légers de cette sélection. Il remplit haut la main sa mission tant sur le plan de l’Internet mobile que du multimédia, sans faillir au niveau de l’autonomie.
Le choix de la redac Apple a su insuffler une seconde jeunesse à son appareil fétiche grâce à un puissant processeur, un appareil photo de qualité ainsi qu’une bonne dose de fonctions innovantes. L’ergonomie du smartphone reste indétrônable avec une version encore améliorée d’iOS, tout comme son magasin applicatif.
Comment nous avons testé Tous les appareils subissent trois tests d’autonomie successifs : en communication, en lecture multimédia et en navigation sur Internet. Pour la voix, nous établissons une communication entre deux téléphones. Celui qui fait l’objet du test fonctionne sur batterie, l’autre (en émission d’appel) est branché sur le secteur. Pour éviter toute coupure, on place une source sonore à portée des micros des deux appareils. Lorsque la batterie est vide, nous relevons la durée indiquée dans le journal d’appels du second téléphone. Les mesures sont effectuées écran éteint, en désactivant les fonctions Wi-Fi, Bluetooth, GPS et messagerie Push. En mode lecteur multimédia, le test consiste à lire un film HD (MP4, 720p) en boucle jusqu’à épuisement de la batterie. Enfin, pour l’autonomie en navigation Web, nous forçons l’appareil à rafraîchir l’affichage d’une page toutes les 20 secondes. Dans ces deux derniers cas, la luminosité de l’écran est mesurée puis fixée à 200 candelas/m2 .
Pour obtenir cette mesure, exprimée en candelas/m2 , nous avons réglé la luminosité du téléphone au maximum et affiché un fond blanc . La mesure est relevée à l’aide d’une sonde colorimétrique Konica-Minolta CA-210 placée sur l’écran. Plus le résultat est élevé, plus l’écran sera lisible en pleine lumière.
La sensibilité des téléphones est mesurée à l’aide d’un banc de mesure Rohde & Schwarz. Le téléphone est placé dans une enceinte hermétique aux ondes, elle-même reliée par un câble blindé à l’appareil de mesure. Ce dernier initie une communication avec le téléphone testé, puis lui envoie des signaux de plus en plus faibles, auquel le téléphone doit répondre. Les résultats permettent ainsi de vérifier la capacité du téléphone à capter les réseaux mobiles de faible intensité. Ils sont exprimés en dBm (décibel par milliwatt). Cette mesure est donnée à titre indicatif et non notée, le test n’étant pas réalisable avec l’iPhone.
1er : Samsung – Galaxy S II : Redoutablement efficace Ultra-puissant avec son processeur double cœur couplé à 1,2 Go de mémoire vive, le Galaxy S II et sa large diagonale de 4,3 pouces reste pourtant le smartphone le plus fin et le plus léger de cette sélection : 8,5 mm d’épaisseur pour 117 g grâce à sa coque tout plastique. Et irréprochable en termes de performances. Certes l’appareil sous Android Gingerbread ne bénéficie pas de la récente mise à jour de l’OS (il est en 2.3.3 tout de même), mais la surcouche TouchWiz apporte un vrai plus, tant dans le domaine de l’Internet mobile que du multimédia. Samsung a soigné l’optimisation et l’autonomie s’en ressent : elle est globalement la meilleure de ce dossier avec plus de 11 h en communication, presque 5 heures en surf 3G et 9 h 30 en lecture vidéo. Du jamais vu ! L’écran tactile compte parmi les plus réactifs et précis avec une excellente fluidité de navigation dans les menus. Les accros à Internet seront par ailleurs comblés : tous les outils de communication (des clients mail aux applis de réseaux sociaux) sont mis à leur disposition au travers du Social Hub, un espace de gestion unifié, inclus dans TouchWiz. Mieux, le navigateur Web, très fonctionnel (gestion du format Flash 10, lecture du HTML5 performante), assure un surf rapide et confortable. Côté multimédia, le S II enfonce le clou avec un capteur 8 Mpix satisfaisant en photo comme en vidéo (jusqu’en HD 1080p) et une prise en charge de la plupart des formats multimédias (Xvid, DivX, WMV9…). La seule lacune concerne l’écran. Bien qu’ultra-contrasté grâce à la technologie Super Amoled Plus : l’affichage un peu limité en termes de résolution manque de luminosité au soleil et, plus désagréable, livre des blancs tirant sur le bleu.
La note
16,2 sur 20
Le prix
650 euros env. sans abo.
Les plus
Riche équipement Autonomie généreuse Design soigné Bon capteur photo
Les moins
Affichage tirant sur le bleu Résolution perfectible
2e : Apple – iPhone 4S 16 Go : Il reste incontournable Si le nouveau smartphone d’Apple reprend le même design et le même écran de 3,5 pouces que son prédécesseur, il voit ses capacités accrues grâce à une puce double cœur à 800 MHz. Et ce n’est fort heureusement pas là la seule amélioration de l’iPhone 4S. Les fans de la marque, tout d’abord déçus par l’absence d’une version 5 plus révolutionnaire, s’en sont rapidement rendu compte. Dopé par sa puissance et par son capteur photo performant de 8 Mpix filmant jusqu’en HD 1080p, le 4S devient l’un des smartphones les plus doués (avec le S II) en termes d’image. Mais c’est comme toujours sur le terrain du logiciel ? le nouveau système iOS 5 en l’occurrence ? que l’appareil tire son épingle du jeu. L’ergonomie, déjà excellente, a été encore améliorée avec l’arrivée d’un centre de notification (dans un style emprunté aux modèles Android) et à iMessage, une messagerie gratuite entre utilisateurs d’iOS 5 (elle-même inspirée de Blackberry Messenger). Apple propose également un espace de stockage en ligne de 5 Go, iCloud, destiné à sauvegarder facilement et sans fil certaines données sensibles et des fichiers comme par exemple des photos. Enfin, Siri apporte une touche d’intelligence artificielle à l’iPhone 4S. Ce nouvel assistant personnel vocal répond en effet aux questions qu’on lui pose oralement. Encore gadget ? du moins en français – mais prometteur ! L’autonomie pâtit un peu du surcroît de puissance de son processeur sans que cela soit catastrophique : 7 heures en communications, 4 h 15 en surf 3G ou 7 h 40 en vidéo. Arborant son superbe écran haute résolution et son indétrônable magasin d’applications, l’iPhone 4S n’a clairement pas dit son dernier mot.
La note
15,6 sur 20
Le prix
630 euros env. sans abo.
Les plus
Système ergonomique Fonctions originales Richesse du magasin d’applications Qualité photo et vidéo
Les moins
Autonomie perfectible Transferts via iTunes Navigateur non compatible flash
3e : Motorola – Atrix : Capable de jouer les netbooks L’Atrix de Motorola, l’un des premiers smartphones à processeur double cœur commercialisé en France , commence à dater un peu, mais son équipement n’en est pas pour autant dépassé ! En plus de sa puce Tegra 2 accompagnée de 1 Go de mémoire vive, l’appareil embarque 16 Go de mémoire interne (dont 12,3 dédiés au stockage) et arbore un grand et lumineux écran de 4 pouces (505 cd/m2 mesurés lors de nos tests). Une débauche de composants haut de gamme qui ne l’empêche pas de livrer une excellente autonomie. Le mobile de Motorola a, en effet, dépassé les 15 heures en appel, le meilleur résultat de ce comparatif. La connectique de l’appareil est complète avec un port Micro-USB, une prise jack 3,5 mm, un lecteur de cartes Micro-SDHC et même une prise Micro-HDMI (câble compatible inclus). Si l’équipement multimédia de l’Atrix est exhaustif avec un lecteur audio vidéo HD multiformat (lecture des Xvid, DivX, WMV9 en standard) et un capteur photo 5 Mpix avec flash filmant en HD 1080p, ce dernier n’assure malheureusement qu’une qualité passable. Autre bémol concernant cette fois-ci le système de Google : l’appareil a été commercialisé en version Froyo (2.2.2), sans mise à jour disponible jusqu’à aujourd’hui. Cette lacune est toutefois compensée par MotoBlur, la surcouche du constructeur, ultra-pratique pour gérer tous ses mails et ses réseaux sociaux au travers d’un espace unifié. Deux défauts demeurent : l’écran se montre un peu moins réactif que celui du S II ou de l’iPhone, et la navigation Web manque de fluidité. Rien d’insurmontable toutefois.
La note
15,5 sur 20
Le prix
550 euros env. sans abo.
Les plus
Autonomie en appel Équipement exhaustif Gestion du multimédia Surcouche riche
Les moins
Capteur photo perfectible Version d’Android Navigation web peu fluide
4e : HTC – Sensation XE : Avant tout pour la musique Un processeur Qualcomm double cœur à 1,5 GHz, une batterie boostée de 1 730 mAh , le Sensation XE bénéficie de quelques atouts supplémentaires par rapport à son prédécesseur le Sensation. C’est surtout le premier terminal de HTC à embarquer la technologie audio Beats by Dr. Dre, destinée à améliorer le son au travers d’écouteurs fournis. HTC cible donc les amateurs de musique rock, pop ou hip-pop. Le Sensation XE reprend le design soigné de son grand frère (coque en métal brossé), agrémenté de quelques touches de rouge tels les boutons sensitifs de navigation sous l’écran. En termes d’usage, cet appareil fournit globalement le même niveau de confort et de performances, avec un bémol pour l’autonomie, et ce malgré une batterie de meilleure capacité : autour de 6 heures en communications ou en lecture vidéo, mais tout de même 5 heures en surf 3G. Livré dans une version d’Android récente (Gingerbread 2.3.4), le Sensation XE intègre l’une des meilleures surcouches du marché, Sense, très pratique pour suivre l’actualité du Web et gérer ses réseaux sociaux. Le grand écran (4,3 pouces) offre une luminosité correcte (400 cd/m2 ), quoique décevante au soleil. Plus ennuyeux, le capteur photo de 8 Mpix n’est pas à la hauteur de celui du Sensation, et l’appareil, qui lit le MP4 HD 1080p, gère en standard les formats Xvid, DviX et WMV9 mais seulement en basse définition. Enfin, pour compenser la faible mémoire interne de 1 Go (destinée essentiellement à l’installation d’applications), le smartphone est livré avec une carte MicroSD de 16 Go. De longues heures de musique en perspective !
La note
15 sur 20
Le prix
580 euros env. sans abo.
Les plus
Équipement complet Surcouche efficace Son optimisé Design soigné
Les moins
Autonomie moyenne en surf 3G et vidéo Capture photo et vidéo passable
5e : Samsung – Galaxy S Plus : Presque tout d’un grand Excellent rapport qualité-prix pour ce “ petit ” Galaxy S Plus, nettement plus abordable que le célèbre Galaxy SII : on le trouve déjà à 340 euros sur Internet, hors subvention. À ce tarif, on a droit à un petit boîtier au design sobre, presque aussi fin et léger que le S II, ainsi qu’à un écran 4 pouces Super Amoled contrasté qui reste lisible au soleil. Autre caractéristique intéressante : la récente version d’Android, Gingerbread (2.3.4), combinée à la surcouche multimédia TouchWiz de Samsung. Le système fonctionne vite et bien grâce à une puce Qualcomm à 1,4 GHz et 512 Mo de mémoire vive, plus 6,2 Go d’espace de stockage (13,5 Go pour le S II) extensible par carte Micro-SDHC. Bon point enfin pour l’autonomie, la meilleure du comparatif en surf 3G (6 h 40) et confortable en voix (8 h 20) comme en lecture vidéo (6 h 30). Dommage que le mode photo déçoive face au Galaxy S II et surtout à l’iPhone 4S, la faute à un capteur 5 Mpix assez médiocre et dépourvu de flash. La capture vidéo est par ailleurs plafonnée au 720p.
La note
14,6 sur 20
Le prix
450 euros env. sans abo.
Les plus
Design sobre Autonomie en surf 3G Prix raisonnable
Les moins
Mode photo décevant
6e : Sony Ericsson – Xperia Arc S : Les services en plus Sony n’a certes pas su créer l’iPhone ni le système d’exploitation pas Android, mais il peut compter sur un solide catalogue de musique et de vidéo désormais accessible (moyennant un abonnement de 4 à 10 euros par mois) depuis ses smartphones Xperia comme l’Arc S. Plusieurs millions de titres audio sont ainsi disponibles sur Music Unlimited, un paquet de films et de séries sur Video Unlimited. Fin et léger, l’Xperia Arc S reprend la ligne légèrement cintrée, très réussie, du premier Xperia Arc, mais s’offre un processeur plus rapide (1,4 GHz contre 1 GHz) et une grosse carte mémoire de 8 Go pour compenser les 320 petits Mo de stockage intégrés. Sony ajoute un capteur photo Exmor 8 MPix de qualité avec flash, capable de générer des panoramas en 3D. Géré par une récente mouture d’Android Gingerbread (2.3.4), l’Xperia Arc S se montre rapide pour tous les usages et agréable à utiliser grâce à son écran tactile réactif et précis, assurant une saisie au clavier virtuel efficace. Contrepartie de cette belle nervosité, l’autonomie se révèle un peu courte en utilisation intensive : seulement 4 h 20 en surf 3G. C’est nettement mieux en communication (10 h 15).
La note
14,4 sur 20
Le prix
450 euros env. sans abo.
Les plus
Design soigné Carte mémoire de 8 Go fournie Services Sony
Les moins
Capture vidéo passable Lecture vidéo limitée au format MP4 720p
7e : LG – Optimus 2X : Gros moteur, petit réservoir Très puissant mais peu autonome, l’Optimus 2X de LG est le tout premier smarphone à intégrer, à son lancement, la puce double cœur Tegra 2 de Nvidia. Un appareil particulièrement doué pour les jeux en 3D (téléchargés facilement depuis le portail Tegra Zone), mais aussi pour la lecture des vidéos HD. Le lecteur vidéo supporte en effet les principaux formats (MP4, Xvid, DivX, WMV9) jusqu’au HD 1080p, et le capteur de 8 Mpix donne de bons résultats en photo. L’Optimus 2X affiche aussi une très riche connectique : Micro-HDMI pour la diffusion d’images et de sons sur une télé, Micro-USB, jack audio et lecteur de carte SDHC manipulable “ à chaud ” . Plus des modules sans fil Wi-Fi n, Bluetooth et 3G+. Du bon, certes, mais l’Optimus 2X ne tient que 4 heures sur batterie en surf 3G et moins de 5 h 30 pour la lecture vidéo. Il est aussi un peu trahi par son écran, qui manque de finesse et de fluidité. Peu réactive, la dalle tactile agace, notamment pour la navigation sur le Web. Enfin, la version d’Android commence à dater, et la surcouche de LG mériterait d’être améliorée tant sur le plan esthétique que fonctionnel.
La note
14,2 sur 20
Le prix
500 euros env. sans abo.
Les plus
Équipement complet Belles photos Compatibilité multimédia
Les moins
Autonomie moyenne Manque de fluidité et de réactivité de l’écran
8e : HTC – Titan : Une tablette en poche Avec son écran de 4,7 pouces (11,9 cm) de diagonale, le Titan porte bien son nom : c’est le plus grand smartphone du comparatif. Ce géant profite de la dernière version de Windows Phone (Mango 7.5), et met l’accent sur la photo et la vidéo. Son capteur optique de 8 Mpix offre une bonne qualité photo, avec un mode panorama assisté très pratique à utiliser. Autre atout majeur, le Titan tient presque 12 heures sur batterie en conversation vocale, un résultat d’autonomie titanesque ! Mais ce smartphone n’est malheureusement pas exempt de défauts. Son grand écran souffre d’une définition limitée de 480 x 800 pixels. Sa mémoire interne de stockage est quant à elle bloquée à 16 Go (12,6 Go disponibles), sans prise en charge des cartes mémoire externe. Si la version d’Internet Explorer gagne en fluidité, elle ne gère toujours pas le Flash et manque encore d’ergonomie. Enfin, le programme Zune, indispensable pour synchroniser l’appareil avec un PC, n’est pas évident à utiliser. Il prend par ailleurs un temps fou à convertir en WMV et à transférer les vidéos du PC vers le Titan.
La note
14 sur 20
Le prix
650 euros env. sans abo.
Les plus
Finesse de l’appareil Capteur optique soigné Grand écran lumineux
Les moins
Pas de carte mémoire Conversion vidéo lente avec Zune Navigateur web perfectible
9e : Rim Blackberry Torch 9860 : Le blackberry, sans les touches Le Blackberry Torch 9860 se retrouve relativement mal classé face aux smartphones de ce comparatif, mais ce mauvais résultat est à nuancer. Le Blackberry dispose en effet de sérieux atouts. Il bénéficie d’une finition soignée et d’un écran très lumineux (580 cd/m2 ). Son interface est très fluide et réactive, le clavier virtuel efficace, et l’expérience de Rim se ressent dans la gestion des fonctions de messagerie. En multimédia, le Torch 9860 est compatible avec de nombreux formats audio et vidéo. Il offre en plus une autonomie très correcte au quotidien, mais souffre de plusieurs défauts. Sa mémoire interne de 4 Go (2,4 Go libre) est limitée, même si elle est extensible (une carte Micro-SD de 4 Go est fournie). Son capteur optique de 5 Mpix prend des photos et des vidéos (720p) de qualité moyenne face à la concurrence. Enfin, le navigateur Web du Torch 9860 n’est pas encore assez rapide et manque d’ergonomie et de fonctionnalités pratiques. Le défilement des pages y est fluide, mais sans gestion du Flash.
La note
13,6 sur 20
Le prix
450 euros env. sans abo.
Les plus
Finition de qualité Écran tactile lumineux Large compatibilité vidéo
Les moins
Capteur optique moyen Navigation web sans flash Ergonomie perfectible
10e : Nokia 701 : Pas assez endurant Nokia progresse avec ce 701 doté de la toute dernière version du système d’exploitation Symbian , nommée Belle, mais reste encore à la traîne face une concurrence désormais bien rodée sous Android. L’interface du téléphone a pourtant été retravaillée. Elle est assez fluide, mais manque encore de design et d’ergonomie. Elle profite en revanche d’une excellente visibilité en plein soleil grâce à un écran extrêmement lumineux : 840 cd/m2 , c’est le record du secteur. Plutôt bien équipé et bon en multimédia (large compatibilité audio et vidéo), ce smartphone déçoit pourtant à plusieurs niveaux. Son capteur optique de 8 Mpix, dénué d’autofocus, offre une qualité photo et vidéo médiocre. Le clavier virtuel du Nokia 701 n’est pas non plus à la hauteur de la concurrence. Tout comme son navigateur Web, qui, malgré la gestion du Flash, souffre d’une accélération graphique poussive et d’un cruel manque d’ergonomie. Sans parler de l’autonomie de l’appareil : moins de 4 heures en surf 3G, à peine 5 heures en conversation vocale. C’est trop peu.
La note
13,2 sur 20
Le prix
450 euros env. sans abo.
Les plus
Écran ultra-lumineux Compatibilité vidéo Interface améliorée
Les moins
Capteur 8 mégapixels perfectible Faible autonomie Navigation web peu pratique
Les smartphones décollent, les prix s’envolent
Les bons critères 1. La connectique
La prise unique propriétaire d’un iPhone vous obligera à acheter des accessoires pour le relier à une TV ou tout autre périphérique. Quant aux autres smartphones de notre sélection, ils ont opté pour la prise standard Micro-USB (chargeur ou câble interchangeable, bien pratique quand on a oublié le sien), voire la prise Micro-HDMI pour relier l’appareil à la TV via un simple câble. Dans le cas du SII et du Sensation XE, le port Micro-USB est compatible MHL : il peut être relié à la TV avec un adaptateur.
2. L’autonomie
Exprimée en milliampères-heure, la capacité d’une batterie n’est pas un indicateur suffisant pour choisir l’appareil le plus autonome. Le mieux est encore d’optimiser l’usage de son smartphone pour prolonger son autonomie : activer les éventuelles options proposées en ce sens, réduire la luminosité de l’écran ou désactiver la 3G et le Wi-Fi quand ils ne sont pas utilisés.
3. La sauvegarde en ligne
L’iPhone 4S propose à l’utilisateur iCloud un espace de stockage en ligne gratuit de 5 Go pour sauvegarder ses données sensibles et stocker ses documents. Un service pratique qui existe aussi sur Android. Il est ainsi possible de stocker ses données d’application et certains paramètres sur les serveurs de Google et des documents sur Google Docs ou Picasa. Idem pour les Windows Phone avec SkyDrive (25 Go).
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