France Télécom (FT) évolue avec son époque. Le Minitel est en perte de vitesse, et le marché de la téléphonie fixe s’ouvre à la concurrence. Pour assurer sa croissance, FT mise donc sur son activité internationale et les mobiles.La Pologne et Orange sont ainsi les deux principaux vecteurs de croissance de France Télécom pour ce semestre. Grâce à TPSA (opérateur polonais dont les comptes sont consolidés avec ceux de France Télécom) et à sa filiale mobile Orange, le chiffre d’affaires de FT gagne 10 % sur ce semestre par rapport à l’année précédente.Pourtant, les revenus de l’opérateur issus de l’activité services fixes et données continue de baisser. Ils perdent 5,8 % à 9,41 milliards d’euros sur un chiffre d’affaires global de 22,5 milliards d’euros. FT souffre notamment de la concurrence sur les lignes locales. Un secteur où la part de marché de l’opérateur a chuté à 82,7 % fin juin, contre 86 % en mars.La hausse, le 20 juillet dernier, de 3,6 % de l’abonnement particulier ?” qui passe à 13 euros ?” n’est peut-être pas étrangère à ce résultat.Concernant les réseaux, les revenus issus de l’ADSL pallient la baisse du chiffre d’affaires Minitel. Les 300 000 nouveaux abonnés ADSL (sur 730 000) de France Télécom, gagnés durant le premier semestre, ont donc compensé les 18 % de baisse de l’activité Minitel.Seulement, pour mieux savoir si France Télécom réussit ou non sa mue, il faut encore attendre le 10 septembre, date à laquelle lopérateur annoncera ses résultats pour le premier semestre.
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