L’idée de cette charte est d’améliorer la transparence et la qualité du métier de référenceur auprès des clients. Dans ce but, les signataires s’engagent à fournir à leurs clients un document expliquant leur méthodologie de travail. Ils doivent également remettre tous les résultats de leurs travaux à leurs clients pour que ceux-ci puissent changer librement de prestataire s’ils ne sont pas satisfaits de leur référencement sur les outils de recherche.Concernant la qualité du référencement, la charte de l’Ipea (Internet Positioning European Association) oblige les signataires à n’effectuer que du référencement manuel. L’utilisation de logiciels de soumission automatique est uniquement tolérée en complément d’une prestation manuelle.” L’intérêt d’une telle charte est d’établir une distinction entre les vrais prestataires de services et les autres ?” agences de communication, SSII ou Web Agency ?” dont le référencement n’est pas le c?”ur d’activité “, estime Joseph Cohen Solal, consultant Internet.
” Cette charte devrait aider à faire reconnaître cette activité comme partie intégrante de la vie d’un site Web. Le référencement et son suivi sont indispensables sur Internet, les sociétés doivent intégrer ce service dans leurs budgets “, ajoute-t-il.Le volet déontologique de la charte concerne essentiellement une notion de respect de la concurrence. Les membres de l’association Ipea, créée fin mai, s’interdisent d’utiliser une marque concurrente de celle de leur client pour le référencement. Ils s’engagent également à ne pas nuire au référencement d’un site pour lequel ils n’ont pas été mandatés. Dernier point de déontologie : les signataires refusent d’utiliser le spamdexing (ensemble dastuces visant à faire référencer plusieurs fois le même site, abuser des mots clés, etc.).
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