La police allemande s’est livrée à une démonstration de force cette année sur la foire high-tech de Hanovre. Une cinquantaine de stands ont été perquisitionnés les 5 et 6 mars, à la recherche de preuves de contrefaçon. Les
exposants concernés sont en effet soupçonnés de violer des brevets relatifs à la compression de données.
Les fabricants asiatiques dans le collimateur
Lecteurs MP3, téléphones portables, appareils de navigation, écrans plats… de nombreux appareils ont été saisis, ainsi que la documentation associée. De quoi remplir 68 cartons, selon les autorités locales, dont les propos ont
été rapportés par l’AFP.La majorité des exposants inquiétés sont d’origine chinoise. Parmi eux, le constructeur Meizu, qui présente sur le Cebit un quasi clone de l’iPhone, a même vu son stand fermé temporairement. Taïwan et Hong-Kong figurent aussi dans le
top 3 des pays d’origine des suspects, mais une douzaine de constructeurs européens feraient aussi partie du lot.Selon le parquet de Hanovre, il s’agit de l’opération la plus importante menée sur le Cebit, pourtant habitué aux perquisitions anticontrefaçon.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.