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La plate-forme Web de la police des polices a enregistré 1154 signalements

En quatre mois d’existence, la plate-forme Internet de l’IGPN a été enregistré plus de mille signalements anonymes. 17 ont fait l’objet d’une enquête.

La plate-forme Internet de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a enregistré 1 154 signalements en 2013 et 17 d’entre eux ont donné matière à enquête, a affirmé le 12 février 2014 le directeur général de la police nationale Claude Baland.

Cette plate-forme, activée en septembre, permet aux Français de saisir en ligne de manière non anonyme l’IGPN en cas d’abus ou de dérapages avec les forces de l’ordre. Il s’agit d’une page sur le site du ministère de l’Intérieur sur laquelle l’usager s’identifie, afin d’éviter au maximum les déclarations farfelues.

« Du 2 septembre au 31 décembre, 1 154 signalements ont été enregistrés. Les allégations portent le plus généralement sur des contestations ou des interrogations sur les méthodes et les pratiques employées vis-à-vis du public, a affirmé Claude Baland. 17 dossiers ont été orientés vers les délégations de l’IGPN : 12 pour enquête ou vérifications préalables à l’ouverture d’une enquête, 5 à titre de renseignement utile à une enquête en cours ou passée, ou en complément d’un courrier parvenu antérieurement à une délégation. »

Sur les 1 154 signalements, 75 (soit 6,3 %) ont été transmis à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN), qui a mis en place fin 2013 sa propre plate-forme. Enfin, un seul signalement faisant état du numéro d’identification individuel RIO – communément appelé matricule – et porté depuis le 2 janvier par les policiers et les gendarmes sur leurs uniformes, a été enregistré par l’IGPN à ce jour.

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Cécile Bolesse, avec AFP