” Recruter du personnel, c’est bien, mais il faut aussi le retenir “, tranche Eric Schlumberger, directeur des ressources humaines de Transiciel. Avant d’ajouter ” qu’il est parfois ardu de distinguer le mercenaire, qui passe d’une société à l’autre avant d’être dépassé techniquement vers 35 ans, du collaborateur génial qui n’a pas trouvé de place “.
Voilà résumé le dilemme auquel se trouvent quotidiennement confrontés la plupart des responsables du recrutement du secteur informatique.Le turnover dans ce secteur concerne 20 % des effectifs et y demeure particulièrement élevé. Le marché reste tendu. Et les chiffres de l’ANPE, qui évalue la pénurie d’informaticiens à 40 000 postes pour la seule année 2000, donnent une idée du défi à relever du côté des recruteurs.Malgré tout, comme le souligne 01 Informatique, sans parler de retournement de tendances, la situation est en train d’évoluer, dans le sens d’un retour aux sources vers les acteurs traditionnels du marché.
La fin du rêve start-up ?
Après le krach boursier du printemps, les start-up de la nouvelle économie n’ont en effet plus vraiment la cote tant chez les jeunes diplômés que chez les candidats plus expérimentés.Principales gagnantes de cette nouvelle conjoncture, les SSII de taille moyenne. Ces structures à dimension humaine n’étant pas sans rappeler l’environnement supposé convivial des jeunes pousses. Les spécialistes des réseaux et les développeurs comptent parmi les profils les plus recherchés.Pour respecter leurs plans de recrutement, les sociétés débordent d’imagination. Cela va de la cooptation primée à l’organisation de soirées à thèmes pour recruter des candidats.Pragmatiques, les recruteurs donnent la priorité à la connaissance pratique du métier et des technologies employées. Dans un souci de clarté et d’exhaustivité, 01 Informatique présente société par société, le type de postes recherchés, ainsi que l’expérience et le niveau requis chez les candidats, qu’ils soient ou non informaticiens.
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