Le malheur des uns fait le bonheur des autres. La panne de WhatsApp le week-end dernier, et de façon plus générale son rachat par Facebook, ont poussé des millions de personnes à chercher des applis de messagerie alternatives. L’une d’elles, Telegram, connaît en ce moment un succès phénoménal.
Le 24 février 2014, le service a ainsi annoncé sur Twitter avoir enregistré 4,95 millions de nouveaux comptes sur la journée de dimanche. Telegram se targue même d’être devenu, en 48 heures, l’application la plus téléchargée sur l’App Store. En ce milieu de semaine, elle est toujours dans le top 10 es téléchargements sur la version américaine de la boutique d’Apple.
4.95 million people signed up for Telegram today. Telegram is #1 most downloaded iPhone app in 48 countries. To the bad news…
— Telegram Messenger (@telegram) February 24, 2014
Cette appli a été imaginée et lancée en août 2013 par deux Russes, Pavel et Nikolai Durov, également à l’origine de VK – l’équivalent local de Facebook. Elle est gratuite et ses deux créateurs ont spécifié qu’il ne s’agissait pas d’un projet commercial. Pas question donc de revendre leur appli ou de la monétiser. « Telegram n’est pas fait pour générer des revenus. Si l’appli plaît aux utilisateurs, ils peuvent faire un don ou ajouter des options payantes », indique le site Web consacré à l’appli.
Telegram met l’accent sur la vie privée et la sécurité. L’appli permet de partager messages, photos, vidéos ou tout autre document sans limite de data. Les messages sont cryptés avec le protocole MTProto et stockés dans le cloud, ce qui permet d’y accéder depuis de nombreux appareils. Et pour les plus « paranoïaques », l’appli propose aussi des Secret chats (conversations secrètes) qui ne laissent aucune trace sur les serveurs et s’auto-détruisent une fois la discussion terminée.
L’appli est disponible pour les appareils sous iOS et Android. Elle existe en anglais, en espagnol et en arabe.
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