Cinq mois après son adoption, la deuxième version de l’annuaire des services web, UDDI (Universal Description, Discovery and Integration), est enfin disponible. Une technologie essentielle, puisque sa réussite conditionnera celle des services internet. Même s’il ne s’agit pour l’instant que d’une version bêta, Microsoft, HP, IBM et SAP viennent, malgré tout, de mettre sur leur site sa nouvelle mouture.L’amélioration la plus importante concerne le déploiement d’annuaires privés de services web. Il peut s’agir d’annuaires réservés exclusivement à l’usage de l’entreprise ou pouvant être employés avec ses partenaires ?” par exemple, les clients ou les fournisseurs. Ainsi, il est possible d’inscrire les services web d’une entreprise tierce dans son propre annuaire. Autre nouveauté : UDDI est désormais capable de prendre en charge la structure de la société ?” par exemple, la présence de départements ou de services internes. Enfin, les possibilités de recherche dans l’annuaire sont améliorées, notamment en matière de requêtes multicritères.
Une présence discrète dans les outils de développement
La technologie UDDI n’a pas encore atteint sa pleine maturité. Pour preuve, elle demeure insuffisamment intégrée aux outils de développement. Aucun produit majeur n’intègre d’API (Application Program Interface) de publication de services web dans l’annuaire UDDI. En matière de consultation et de recherche, seul Visual Studio.Net, en version release candidate, intègre une telle fonction. Pourtant, les spécifications d’UDDI prévoient les deux API correspondantes : Publisher API, pour la publication ; et Inquiry API, pour la consultation et la recherche. Pour s’enregistrer dans l’annuaire, la seule solution aujourd’hui est de le faire en ligne sur le site web de l’opérateur. Une situation qui n’est pas anormale, car cette nouvelle version d’UDDI est en phase bêta. Elle est cependant plus surprenante pour sa première version.
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